3ème journée mondiale de la contraception – samedi 26 septembre

3ème journée mondiale de la contraception – samedi 26 septembreCette 3ème journée mondiale de la contraception est consacrée aux jeunes femmes de 15 à 19 ans sur le thème “ta vie, ta voix, parlons contraception”. L’objectif de cette manifestation est de permettre l’initiation du dialogue entre trois acteurs essentiels : jeune femme, partenaire et professionnels de santé.

Organisée en France par le laboratoire Bayer HealthCare, avec l’Association française pour la reproduction (AFC), la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français, la 3ème édition de cette journée mondiale de la contraception est consacrée aux jeunes femmes de 15 à 19 ans sur le thème “ta vie, ta voix, parlons contraception”.

Le recours à l’IVG augmente chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans
Aujourd’hui, de nombreux moyens de contraception sont disponibles pour répondre au mieux aux attentes des femmes. Ainsi la France est l’un des pays au monde possédant un des taux les plus élevés d’utilisation de la contraception médicalisée, la plus efficace.  Paradoxalement, le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), en France, est resté stable depuis 1975, soit environ 200 000 IVG chaque année. Le nombre de grossesses non désirées a diminué mais le taux de recours à l’IVG a augmenté,  particulièrement parmi les jeunes femmes de 15 à 19 ans.

Les raisons sont multiples : principalement l’absence de méthode de contraception, mais aussi une utilisation incorrecte du contraceptif, un manque d’information, des fausses croyances, une modification du contexte affectif…

La prise en charge de la pilule de 3ème génération
La ministre de la santé qui apporte son soutien à l’opération rappelle qu’aujourd’hui encore, « un tiers des grossesses ne sont pas prévues ». Le ministère de la santé a récemment mené plusieurs actions. Le 11 septembre dernier, Roselyne Bachelot  a confirmé la prise en charge, par l’assurance maladie, de la pilule de 3ème génération (Varnoline, du laboratoire Schering-Plough) qui représente environ 50% en volume des contraceptifs oraux utilisés. Pour la ministre,  « c’est une réelle avancée pour permettre aux femmes de faciliter leur choix, sur avis de leur médecin, entre les pilules de première, deuxième ou troisième génération. »

Le 14 septembre, le ministère de la santé, en lien avec l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes), a également lancé une campagne d’information pour remobiliser les 18-30 ans autour de la contraception avec pour signature : « Faut-il que les hommes tombent enceintes pour que la contraception nous concerne tous ? » Le couple, et pas uniquement la femme, est ainsi encouragé à prendre ses responsabilités.

Enfin, Roselyne Bachelot a rappellé que la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST), associe de nouveaux professionnels dans le domaine de la contraception : les sages-femmes peuvent prescrire toute méthode contraceptive, les infirmières et les pharmaciens renouveler les prescriptions de contraceptifs oraux pour une durée de 6 mois maximum, non renouvelable de façon encadrée, et les services universitaires et interuniversitaire de médecine préventive et des promotion de la santé délivrer une contraception notamment d’urgence.

Pour plus d’informations, consultez les sites suivants :
–  www.choisirsacontraception.fr
–  www.contraceptions.info
www.contraceptions.org