Hôpitaux, cliniques : le classement 2010 du Nouvel Observateur
Cette année, le CHU de Bordeaux se classe en tête du palmarès 2010 des hôpitaux et des cliniques établi par le Nouvel Observateur, suivi de ceux de Toulouse, Lille et Montpellier. Pour réaliser ce classement, l’hebdomadaire a passé au crible 1.600 établissements à partir de près de 50 critères.
Fait marquant de ce palmarès, ce sont les hôpitaux publics qui sont les mieux notés et qui occupent les six premières places du classement. Le CHU de Bordeaux occupe la 1ère marche du podium, grâce notamment à ses performances en matière de chirurgie cardiaque. Les quatre suivants sont en région -Bordeaux, Toulouse, Lille et Montpellier, et deux à Paris,-La Pitié-Salpêtrière et Cochin. La première clinique privée arrive en 7e position. Il s’agit de la polyclinique de l’Atlantique, à Nantes.
L’hôpital « n’est pas si mal en point »
Selon Le Nouvel Observateur, l’hôpital « n’est pas si mal en point ». Ce sont les établissements publics qui « emploient encore les meilleures équipes, disposent des plateaux techniques les plus performants et affichent donc les statistiques les plus avantageuses » et qui « forment les praticiens de demain et que progresse la recherche », estime l’hebdomadaire. Néanmoins, le magazine constate que « l’hôpital public souffre du régime d’austérité auquel l’astreint le gouvernement. Les budgets augmentent, certes. Mais moins vite que les dépenses. Et les effectifs diminuent tandis que la charge de travail ne cesse de croître ».
« Un secteur privé offensif »
« Souvent spécialisés dans des pathologies «rentables», les 1250 établissements privés français rivalisent donc, dans certains créneaux, avec les grands CHU », estime l’hebdomadaire qui constate que « les meilleurs praticiens libéraux – formés dans le public ! – y consultent et y opèrent ». Le Nouvel Observateur souligne ainsi les bonnes performances de certains établissements privés tels que la Polyclinique de l’Atlantique près de Nantes, la Clinique Saint-Vincent de Rennes ou la Clinique Sainte-Barbe à Strasbourg.
Source : Nouvel Observateur