Les principales causes de décès dans le monde selon l’OMS
L’OMS publie aujourd’hui une nouvelle évaluation de la charge mondiale de morbidité, qui présente une image complète de l’état de santé mondial et régional. Cette étude détaille les dix principales causes de décès dans le monde. En tête les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires.
Cette étude sur la base d’un nombre considérable de données recueillies au plan mondial se livre à une comparaison des décès, des maladies et des traumatismes survenus en 2004 selon la région, l’âge, le sexe et le revenu national et fournit des informations sur plus de 130 maladies et traumatismes.
Les principales causes de décès
Les cinq premières causes de décès dans les pays à revenu faible sont dans l’ordre: les pneumonies, les cardiopathies, les diarrhées, le VIH/sida et les accidents vasculaires cérébraux. Dans les pays à revenu élevé, ce sont les cardiopathies qui arrivent en tête suivies des accidents vasculaires cérébraux, du cancer pulmonaire, des pneumonies et de l’asthme/bronchite.
Parmi les constats les plus frappants, l’étude révèle que sur 10 enfants qui décèdent du paludisme, 9 vivent en en Afrique, tout comme 9 sur 10 de ceux qui meurent du VIH/sida et la moitié de ceux qui succombent à des maladies diarrhéiques et à des pneumonies.
Inégalité des sexes
Partout dans le monde, les hommes âgés de 15 à 60 ans courent beaucoup plus de risques de mourir que les femmes du même âge. Ces décès sont dus essentiellement à des taux plus élevés de cardiopathies, et aux traumatismes, notamment engendrés par la violence et les conflits. Cette différence est la plus marquée en Amérique Latine, aux Caraïbes, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est.
Dépression et alcool
La dépression est la principale cause d’années perdues pour cause d’incapacité, la charge étant plus lourde de 50% chez les femmes que chez les hommes. Tant dans les pays à revenu faible que dans ceux dont le revenu est élevé, les problèmes liés à l’usage nocif de l’alcool figurent parmi les dix premières causes d’incapacité.
« Repérer les lacunes »
« Il est vital que nous disposions d’une image globale et régionale des décès, des maladies et des incapacités », explique le coordonnateur du groupe Epidémiologie et charge de morbidité à l’OMS, Colin Mathers, principal auteur de l’étude. »
Ainsi pour l’OMS, cette étude permet aux décideurs et aux pays de « repérer les lacunes et de faire en sorte que l’aide et les efforts entrepris profitent à ceux qui en ont le plus besoin ».
Pour plus d’informations, consulter les Faits et chiffres de l’OMS