Dossier Pharmaceutique : expérimentations à l’hôpital
Dans une délibération datée du 6 mai 2010, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) autorise, à titre expérimental, l’utilisation du Dossier Pharmaceutique (DP) dans les pharmacies hospitalières. Objectif : partager l’information relative aux dispensations de médicaments des patients titulaires d’un DP avec les officines de ville et réciproquement.
Le 17 mai 2010, plus de 15 000 officines sont raccordées au dispositif DP (soit 65% des officines françaises) et plus de 8 millions de patients ont un DP. Chaque jour, 25 000 de plus adhèrent à cette sécurisation de leur dispensation. De plus, toutes les semaines, plus de 300 000 patients bénéficient d’un partage effectif d’informations entre pharmaciens.
Contribuer à la coordination ville hôpital
Dans une délibération datée du 6 mai 2010, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) autorise, à titre expérimental, l’utilisation du Dossier Pharmaceutique (DP) dans les pharmacies hospitalières. « Expérimenter le DP dans les pharmacies hospitalières est une grande avancée pour la coordination des soins ville hôpital, au bénéfice de la sécurité des patients. » déclare Isabelle Adenot, Président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Grâce à cette nouvelle expérimentation, les pharmacies hospitalières concernées seront en mesure de partager l’information relative aux dispensations de médicaments des patients titulaires d’un DP avec les officines de ville et réciproquement. L’expérimentation sera menée pendant neuf mois dans dix départements des bassins de vie de Lorraine et de Méditerranée, puis de Paris et du Val de Marne. Elle va commencer dans le CH de Hyères, le CHU de Nîmes et le CHU de Nancy.
La diffusion d’alertes sanitaires
Autre nouveauté pour le DP, la diffusion d’alertes sanitaires. 7 jours sur 7, 24h sur 24, il est aujourd’hui, possible de diffuser simultanément une alerte sanitaire à l’ensemble des officines raccordées au dispositif DP en métropole ou dans les DOM en quelques minutes. Ainsi l’Ordre devient un relais des alertes « DGS-Urgent » (Direction générale de la santé). « Il n’y a rien de plus désagréable pour un professionnel de santé que d’apprendre par les médias ou le patient lui même, qu’une alerte sanitaire a été diffusée. Il est primordial de relayer directement sur l’outil de travail les messages « DGS urgent ». Avec la bonne information, reçue en temps réel, les pharmaciens pourront ainsi mieux conseiller la population concernée » déclare Isabelle Adenot.
Source : Conseil national de l’Ordre des pharmaciens