Médicaments : la CNAMTS fait le point sur les grands conditionnements
Les premiers conditionnements trimestriels ou grands conditionnements ont été commercialisés en septembre 2005, après leur autorisation en 2004. Depuis, leur progression est constante et s’est même accélérée début 2008, estime l’Assurance maladie. Au sein des quatre principales pathologies pour lesquelles ils sont disponibles, le diabète, l’ostéoporose, l’hypertension et l’hypercholestérolémie, les grands conditionnements représentent aujourd’hui près d’un quart des traitements délivrés.
Le prix d’une boîte de trois mois est, en moyenne, de 13 % inférieur à celui de trois boîtes d’un mois. Pour les pathologies telle que l’hypertension qui représentent des dépenses considérables pour l’Assurance maladie, les économies potentielles liées à cette différence de prix sont tangibles : près de 400 millions d’euros par an si la dispensation de boîtes trimestrielles atteignaient 60 % des traitements des patients stabilisés.
La prescription et la dispensation de boîtes en conditionnement trimestriel entrent peu à peu dans les habitudes et ont largement progressé depuis la mise en oeuvre de la réglementation, pour concerner aujourd’hui près d’un quart des traitements délivrés en officine. Les marges de progression restent néanmoins importantes.
En outre, cette analyse montre que la prescription se fait à bon escient pour les patients stabilisés dans leur traitement. Pour l’année 2009, on estime à 105 millions d’euros l’économie réalisée grâce aux grands conditionnements.
Cnamts – Points de repère n° 30
Les traitements médicamenteux en grand conditionnement : la situation 5 ans après l’autorisation
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