Maladie de Parkinson : Merck Serono et Domain Therapeutics annoncent un accord de licence
Merck Serono, la division du groupe allemand Merck KGaA, a annoncé lundi la signature d’un accord exclusif de licence avec Domain Therapeutics, une société biopharmaceutique basée à Strasbourg, pour le développement de modulateurs allostériques du récepteur mGluR4, destinés au traitement de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives.
Dans le cadre de cette collaboration, Domain Therapeutics fournira des composés optimisés issus de leurs séries chimiques brevetées. Selon les termes de l’accord, la société recevra un paiement initial de 2 millions d’euros destiné notamment à couvrir les frais de recherche, et pourra recevoir jusqu’à 132 millions d’euros au titre de franchissement d’étapes dans le développement pour les deux premiers produits, ainsi que des royalties dont le taux n’est pas rendu public.
« Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité de travailler avec Domain Therapeutics qui a acquis une grande expertise dans le domaine des récepteurs couplés aux protéines G, » a déclaré Bernhard Kirschbaum, Responsable Recherche & Développement de Merck Serono au niveau mondial. « Ce partenariat avec Domain Therapeutics témoigne de notre engagement à long terme pour le développement de nouveaux traitements des maladies neurodégénératives ».
« Cet accord valide le modèle d’entreprise de Domain Therapeutics qui consiste à s’intéresser aux molécules ciblant les RCPGs complexes et à développer leur potentiel, en établissant un partenariat significatif, à un stade précoce de leur développement » a déclaré Pascal Neuville, PDG de Domain Therapeutics. « Merck Serono est réputé pour être très exigeant dans ses acquisitions de produits. Cet accord est une preuve de la qualité de notre travail et nous pensons qu’il nous permettra à l’avenir de contracter d’autres collaborations de ce type. »
mGluR4 est un récepteur métabotropique au glutamate du sous-type 4, membre de la famille des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), considéré comme une cible thérapeutique potentielle pour la maladie de Parkinson. La modulation allostérique des récepteurs mGluR4 exercerait une activité régulatrice sur la neurotransmission glutamatergique.
Source : communiqué Merck Serono / Domain Therapeutics