Classement des hôpitaux : Le Point publie son palmarès 2011
Le Point a publié jeudi la 14ème édition de son palmarès annuel des 50 meilleurs hôpitaux publics de métropole étudiés pour la qualité de 63 spécialités médicales et chirurgicales. Arrivent encore en tête de classement cette année: les CHU de Toulouse, de Lille.
Le CHU de Bordeaux prend la 3ème place. Suivent la Pitié-Salpêtrière à Paris (en hausse), le CHU de Montpellier, les hôpitaux universitaires de Strasbourg, les CHU de Nantes, Nancy, Rennes, Rouen (en hausse), Tours, Nice, Grenoble, Caen (en hausse). C’est l’hôpital Nord de Marseille (50e) qui occupe la dernière place de ce classement.
Pour figurer au classement final de l’hebdomadaire, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles.
Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) prend la première place, suivi par l’hôpital privé Jean Mermoz de Lyon et les Nouvelles Cliniques nantaises de Nantes.
La version 2011 du palmarès ajoute cinq classements (chirurgie esthétique, diabète, épilepsie, hypertension artérielle, leucémies) aux 58 classements thématiques de l’an dernier (attaques cérébrales/AVC, chirurgie de l’oeil, de l’obésité, des artères, urgences traumatologiques…).
Le Point souligne notamment les retards français en matière d’épilepsie avec une « chirurgie, pourtant efficace » mais « sous-employée ». « 20% des malades sont victimes d’erreurs de diagnostic », lance le Pr Alexis Arzimanoglou du comité national pour l’épilepsie. Patients diagnostiqués à tort épileptiques, ou prenant un médicament destiné à une autre forme d’épilepsie que celle dont ils souffrent : ces « erreurs sont malheureusement trop courantes », déplore le spécialiste pour qui l’insuffisance en moyens humains est « essentiellement » en cause.
Autre point noir : il n’y a pas assez de centres de neurochirurgie pour enfants. Résultat « révoltant », selon lui : « environ cent enfants sont opérés par an, alors que les besoins sont trois fois plus importants ».
Source : Le Point et AFP