Pour le SML, la prescription obligatoire en DCI « n’est pas gagnée d’avance »
Dans un communiqué, le Syndicat des médecins libéraux rappelle que dans le cadre de l’objectif de maitrise médicalisée fixé à 525 millions d’€ par la LFSS 2009, une disposition oblige les médecins à prescrire en DCI les médicaments inscrits au répertoire des génériques.
Le syndicat précise que « l’Assurance-maladie attend ou espère un effet prix générique important, -4,4% sur les IPP et -6,3% sur les antidépresseurs. » Néanmoins, pour le SML, « la prescription en DCI n’est pas un exercice aussi simple qu’il y parait ». Les médecins se confronteraient à plusieurs obstacles : réticence des patients, en particulier les plus âgés, et la « résistance de l’industrie pharmaceutique », par ailleurs mise en cause, rappelle le syndicat, par le rapport de la Commission européenne de Bruxelles qui accuse les laboratoires pharmaceutiques » d’avoir développé et mis en œuvre des stratégies pour retarder l’arrivée des génériques. »
Enfin, le SML précise que « faute d’informations suffisantes, les médecins ne connaissent pas toujours les appellations en DCI. Les médecins ne sont qu’un élément d’un système. Ils ne sont pas seuls responsables d’éventuels retards dans la montée en charge des génériques qu’ils ont par ailleurs contribué à développer ».
Un renvoi probable des négociations
Concernant les négociation en cours, le SML estime qu’« Il est peu probable que la prochaine et dernière séance de négociation conventionnelle du mercredi 10 décembre se conclue par un accord global et des avenants en cascade ». Pour le syndicat des médecins libéraux « le scénario le plus vraisemblable est celui d’un renvoi à un nouveau round de négociation après le Nouvel An. »