Alizé Pharma annonce une levée de fonds de 3,3 millions d’euros
Alizé Pharma, spécialisée dans le développement de médicaments pour le traitement de maladies métaboliques et du cancer, a annoncé aujourd’hui avoir conclu une levée de fonds d’un montant de 3,3 millions d’euros, qui lui permettra d’avancer AZP-531, son analogue de ghréline non acylée (UAG), en Phase I de développement clinique, pour le traitement du syndrome de Prader-Willi et du diabète de type 2.
Alizé Pharma réalisera en 2013 une première étude clinique de Phase I pour son analogue d’UAG chez des volontaires sains, étude qui sera suivie d’études cliniques de Phase Ib et de Phase II chez des patients diabétiques et chez des patients souffrant du syndrome de Prader-Willi. Des données précliniques et cliniques suggèrent que la ghréline non acylée et ses analogues ont un potentiel thérapeutique dans les indications visées en permettant de diminuer les taux circulants de ghréline acylée, d’améliorer le contrôle glycémique et la sensibilité à l’insuline, et de réduire d’autres facteurs de risque cardiovasculaire.
La levée de fonds d’un montant de 3,3 millions d’euros a été effectuée auprès des actionnaires principaux de la société, à savoir Sham, Octalfa, CEMA Inc. et Thierry Abribat. Depuis sa création, le groupe a ainsi levé 8,3 millions d’euros, ce qui lui a permis de poursuivre le développement de ses programmes de recherche et de conclure ses premiers partenariats stratégiques.
« Nous remercions nos actionnaires de nous avoir renouvelé leur confiance et sommes très enthousiastes à l’idée de débuter le développement clinique de notre analogue d’UAG », déclare Thierry Abribat, Président d’Alizé Pharma. « Ce programme de recherche est déterminant car il pourrait contribuer à répondre à des besoins cliniques non satisfaits pour le diabète de type 2 et le syndrome de Prader-Willi. En accord avec notre modèle d’affaires, les résultats obtenus lors des premiers essais cliniques nous aideront à identifier un partenaire pharmaceutique qui sera en mesure de développer et de commercialiser notre produit, dans le cadre d’un accord de licence. »
« En tant qu’actionnaire historique d’Alizé Pharma, nous sommes très heureux de soutenir la stratégie de développement de la société », déclare Gilles Alberici, Président d’Octalfa. « Nous sommes particulièrement sensibles à la qualité de l’équipe d’Alizé Pharma et de ses programmes de recherche. De plus, nous croyons beaucoup au modèle d’affaires de la société, comme l’atteste la réussite du programme ASPAREC (R). »
Le programme UAG a été initié en 2007 et a permis la mise au point du premier analogue de la ghréline non acylée, AZP-531. Cet analogue de huit acides aminés est stable et présente des propriétés pharmacocinétiques adaptées à un développement pharmaceutique. AZP-531 sera le premier analogue de la ghréline non acylée à entrer en développement réglementaire.
« Par son mécanisme d’action, AZP-531 pourrait permettre non seulement de mieux contrôler la glycémie dans le diabète de type 2, mais aussi d’avoir un impact positif sur d’autres facteurs de risque cardiovasculaire, comme l’obésité, la dyslipidémie et les complications vasculaires, et de cibler certaines pathologies dans lesquelles les taux de ghréline acylée sont anormalement élevés, comme le syndrome de Prader-Willi, apportant ainsi une nouvelle option de traitement à ces patients », précise le Professeur AJ van der Lely, Professeur et Chef du département d’Endocrinologie Clinique à Erasmus Medical Center (Rotterdam – Pays-Bas) et Conseiller Scientifique d’Alizé Pharma.
L’UAG et ses analogues – dont AZP-531 – ainsi que leurs applications sont protégés par 5 familles de brevets combinant un total de 34 brevets et demandes de brevets à l’échelle internationale. De nouvelles données sur l’effet de la ghréline non acylée chez des patients diabétiques seront présentées lors du congrès ENDO du 23 au 26 juin à Houston par le Professeur AJ van der Lely et son équipe.
Source : Alizé Pharma