La délivrance des pilules de 3e et 4e génération pourrait être réservée à des spécialistes
Selon Dominique Maraninchi, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la délivrance des pilules de 3e et 4e génération pourrait être restreinte à des spécialistes afin d’en éviter un emploi excessif.
Ces spécialistes seraient consultés « lorsque les patientes ne supporteraient pas ou auraient une contre-indication aux pilules de première ou deuxième génération », a précisé mardi Dominique Maraninchi.
L’ANSM doit lancer dès mercredi une concertation à ce sujet. « Plusieurs réunions sont prévues avec des représentants des organisations professionnelles », a souligné Dominique Maraninchi, alors qu’une première plainte a été récemment déposée en France par une jeune femme victime d’un AVC qu’elle impute à sa pilule de troisième génération.
Dominique Maraninchi a rappelé que l’ANSM avait lancé récemment « une mise en garde auprès de 80.000 professionnels pour qu’ils révisent à la baisse leurs prescriptions ».
Source : AFP et Les Echos