Grippe H7N9 : pas de signe de transmission interhumaine selon l’OMS
Le nombre des infections s’élève à 21 cas dont six décès, ont rapporté lundi les autorités chinoises. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi que le virus H7N9 de la grippe aviaire qui a été signalé en Chine n’a pas montré de signe d’une transmission interhumaine .
« Même si nous ignorons l’origine de l’infection, pour l’heure il n’y a pas de preuve » d’une transmission d’homme à homme de la souche H7N9 de l’influenza aviaire, a déclaré dans une conférence de presse Michael O’Leary, représentant de l’OMS en Chine.
« Des tests réalisés à postériori sur des cas récemment signalés d’infections respiratoires aiguës permettront peut-être de détecter des cas supplémentaires de A(H7N9) passés inaperçus », a indiqué l’OMS ce week-end. « À l’heure actuelle, la source de l’infection est inconnue. Rien n’indique une transmission interhumaine soutenue », précise l’organisation.
Les premiers résultats de tests fournis par un centre collaborateur de l’OMS en Chine tendraient à prouver que le virus est d’origine aviaire et sensible à l’oseltamivir et au zanamivir, inhibiteurs de la neuraminidase.
Les virus grippaux A H7
Les virus de type H7 sont un groupe de virus de la grippe A qui circulent normalement chez les oiseaux. Le virus de la grippe A(H7N9) en est un sous-groupe. Quoique que l’on ait occasionnellement constaté des infections humaines par certains virus de type H7 (H7N2, H7N3, H7N7), aucune infection humaine par des virus H7N9 n’a été signalée avant celles qui ont récemment été notifiées par la Chine.
La grippe aviaire la plus commune, appelée H5N1, avait fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, selon l’OMS.