Vente en ligne de médicaments: la Féfis appelle à encadrer et sécuriser le marché
La Fédération des industries de santé (Fefis) qui regroupe 12 syndicats professionnels des industries de santé (médicaments, dispositifs médicaux, diagnostic in vitro, produits d’optique et dentaires) a appelé jeudi les pouvoirs publics à « encadrer et sécuriser » la vente de médicaments sur internet. Elle estime ainsi que cette menace constitue « un danger immédiat pour les patients-consommateurs ».
« Si à ce jour, la chaîne physique de distribution de produits de santé en France est relativement épargnée par la contrefaçon, grâce à son système de distribution très encadré , notamment pour ce qui concerne les médicaments, la vraie menace vient d’internet où circulent des produits de santé potentiellement dangereux pour l es patients et les consommateurs », estime la Féfis dans sa note.
Parmi ses propositions, la Fefis souhaite « l’encadrement par le code de la santé publique (…) de la vente en ligne de produits en santé » et « le renforcement des pouvoirs de contrôles et de sanctions des autorités compétentes à l’encontre des opérateurs de sites illicites proposant à la vente des produits de santé ».
Autre préconisation, l’adoption de « bonnes pratiques de vente en ligne de produits de santé », et la mise en place de « moyens juridiques et techniques permettant de filtrer en amont les sites illicites ».
La fédération souhaite également apporter son soutien aux initiatives des pouvoirs publics visant à accentuer la lutte contre la contrefaçon de produits de santé par la mise en œuvre de la Convention Medicrime et à encadrer et sécuriser le marché virtuel de produits de santé.
La féfis souhaite la signature de partenariats opérationnels public-privé pour faciliter la coopération entre les différents acteurs sur le modèle du protocole d’accord Féfis-Douanes. Enfin, elle appelle une sensibilisation des professionnels et personnels de santé pour garantir l’authenticité des produits de santé avant leur dispensation.
La fédération indique qu’elle a adressé une note aux autorités françaises et européennes le 24 juillet proposant des « actions prioritaires ».