Autisme : IntegraGen présente les données d’une nouvelle version du test ARISk®
IntegraGen, société spécialisée dans le développement de tests de diagnostic moléculaire dans l’autisme et l’oncologie, et dont le siège est situé au Genopole d’Evry, a annoncé lundi la présentation des résultats d’une étude scientifique lors du congrès international de l’IMFAR (International Meeting for Autism Research) qui s’est tenu à Atlanta, en Géorgie.
Cette étude porte sur la capacité à prédire le risque de troubles du spectre autistique (TSA) chez les enfants présentant des signes de retard de développement ou d’autisme. Portant sur près de 3 000 enfants atteints de TSA et incluant 3000 contrôles, elle a permis de mettre en évidence plus de 1 700 variants génétiques communs, identifiés comme étant associés à l’autisme.
« Amélioration des capacités du test ARISK® à prédire le risque de TSA »
«Cette étude nous a permis d’identifier des variants génétiques communs associés à un risque accru de développer la maladie», a déclaré l’auteur de l’étude, le Docteur François Liebaert, VP, Directeur de la R&D et des affaires médicales d’IntegraGen. « Les résultats ont été obtenus en analysant les données cliniques et génétiques de plusieurs cohortes qui comprenaient à la fois des individus atteints de TSA et des populations « contrôle » non affectées. Ils ont permis d’identifier des variants génétiques communs plus souvent présents chez les individus atteints de TSA.»
« Un diagnostic du TSA encore trop tardif en France comme aux Etats-Unis »
Le Center for Disease Control (CDC) a récemment publié une étude soulignant que la prévalence des TSA aux Etats-Unis est de 1 sur 68 enfants, soit une augmentation de 30 % depuis son précédent rapport en 2012. Le CDC a également signalé que l’âge moyen d’un enfant au moment du diagnostic de TSA reste inchangé, supérieur à 4 ans, certains enfants atteints de formes plus légères de TSA n’étant pas diagnostiqués avant 6 ans ou plus. Ces nouvelles données soulignent la nécessité d’identifier les enfants à risque accru de TSA plus tôt afin que, si cela est justifié, les interventions bénéfiques soient mises en place à un plus jeune âge, pour une meilleure efficacité. De même, en France, le Plan Autisme 2013-2016 a mis l’accent sur l’accélération des procédures de diagnostic, alors qu’une étude publiée par IntegraGen a confirmé que l’âge moyen du diagnostic demeure encore proche de cinq ans, en France comme aux Etats-Unis.
«Les résultats de cette étude et leur intégration dans la nouvelle version du test ARISk® vont, nous l’espérons, contribuer à accélérer le diagnostic et à permettre aux enfants à risque de bénéficier le cas échéant d’une prise en charge adaptée, le plus précocement possible», a déclaré le Dr. Bernard Courtieu, Président-Directeur Général d’IntegraGen. «La présentation de ces résultats à l’IMFAR 2014, le principal congrès mondial consacré à la recherche sur l’autisme est une nouvelle reconnaissance de la qualité scientifique de notre recherche.»
Source : IntegraGen