Cancer : Roche fait le point sur son engagement en France
A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, Roche fait le point sur son engagement aux côtés des acteurs de la lutte contre le cancer en France. En 2014, le groupe a investi 81 millions d’euros dans la recherche clinique en France et 6 millions d’euros dans des programmes de recherche préclinique et translationnelle, menés en partenariat avec des équipes académiques. 70% de ces essais cliniques et études précliniques et translationnelles concernent le cancer.
Le groupe pharmaceutique rappelle ainsi que l’oncologie fait partie des 5 domaines prioritaires de la recherche Roche. A fin janvier 2015, 66 nouvelles molécules sont en cours de développement au sein du groupe, dont 31 en oncologie (immunothérapie, ciblage du micro-environnement de la tumeur, etc.).
Le groupe estime par ailleurs que « la recherche française en cancérologie est très dynamique ». A fin 2014, plus de 34 000 patients étaient inclus dans 306 études cliniques en cours en France, dont près de 70% en oncologie (206 études dont 130 dont Roche est le promoteur).
Une collaboration avec le Comité de Patients pour la Recherche Clinique
Le groupe rappelle ainsi son engagement aux côtés des différents acteurs français de la lutte contre le cancer. Roche a notamment signé avec La Ligue contre le Cancer un accord de partenariat afin de soumettre ses protocoles d’études cliniques à une relecture par le Comité de Patients pour la Recherche Clinique (CPRC). Depuis 2013, ce comité donne son avis sur des protocoles de recherche clinique au moment de leur élaboration. « Cette implication précoce de patients relecteurs sur les conditions du déroulement de l’étude permet de mieux ajuster les contraintes d’un essai en respectant au maximum la qualité de vie des patients inclus », estime notamment le laboratoire.
Autre initiative soutenue par Roche, le programme « ESME » (Epidémio-Stratégie Médico-Economique) d’UNICANCER qui vise la constitution d’une base de données relatives à la maladie et au traitement de 40 000 patientes atteintes de cancer du sein métastatique afin d’évaluer l’impact des stratégies thérapeutiques. Le groupe s’est engagé à soutenir le programme jusqu’en 2019 . Roche est ainsi le premier laboratoire pharmaceutique à soutenir le programme « ESME ».
Le 2ème essai clinique du programme AcSé de l’INCa
Lancé en juin 2013, le programme ACSé (Accès Sécurisé aux thérapies ciblées innovantes) de l’Institut National du Cancer (INCa) illustre les promesses de la médecine personnalisée en cancérologie : il s’agit de traiter une personne atteinte de cancer non pas en fonction de l’organe touché, mais des spécificités moléculaires de sa tumeur. Le deuxième essai clinique AcSé a été lancé en octobre 2014. Il est coordonné par UNICANCER et cofinancé par la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, et porte sur le vemurafenib. Cette molécule développée par Roche cible les tumeurs présentant la mutation V600 du gène BRAF, retrouvées dans plus de 10 types de cancers différents.
Le défi de l’oncologie pédiatrique
Pour répondre aux besoins thérapeutiques majeurs des enfants atteints de cancer, mais aussi pour mieux prendre en charge, chez l’adulte, les effets à long terme dus aux traitements du cancer dans l’enfance, Roche-Genentech a mis en place une équipe dédiée de 25 personnes afin de développer les essais onco-pédiatriques. Roche mène ainsi différents programmes de développement clinique dans 5 familles de tumeurs : tumeurs du système nerveux central, hémopathies, sarcomes (tumeurs se développant aux dépends des tissus de soutien, le plus souvent dans l’os : ostéosarcome et dans les tissus mous : rhabdomyosarcome). En France, 7 essais avec des molécules Roche sont en cours dans des cancers de l’enfant (dont 3 dont Roche est le promoteur).
Dépistage des cancers : l’observatoire EDIFICE-Roche
Enfin, depuis 2005, l’observatoire EDIFICE-Roche « étude sur le dépistage des cancers et ses facteurs de compliance » met à la disposition des pouvoirs publics et des cliniciens de nouvelles données permettant de mieux comprendre les comportements face au dépistage des cancers. Réalisé sous l’égide d’un comité scientifique, l’observatoire collecte tous les trois ans des données sur un échantillon national représentatif d’individus âgés de 40 à 75 ans, permettant d’établir un état des lieux des comportements de la population française face au dépistage du cancer du sein, du cancer colorectal, du cancer de la prostate, du mélanome et du cancer du poumon. Des travaux complémentaires de ceux de l’InVS (Institut de veille sanitaire) et de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).
Source : Roche