DBV Technologies : résultats positifs pour son immunothérapie par voie épicutanée EPIT®
DBV Technologies a annoncé aujourd’hui la publication de résultats précliniques dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology (JACI) démontrant que quelle que soit la voie de sensibilisation, l’immunothérapie par voie épicutanée (EPIT®) permet une protection contre les réactions anaphylactiques alimentaires pendant le traitement et après l’arrêt de celui-ci, sur des modèles animaux.
L’étude est désormais disponible dans la version électronique du Journal of Allergy and Clinical Immunology (JACI) dans la rubrique « Articles in Press ».
« Pour la première fois, nous avons été en mesure de montrer que la voie épicutanée offre une protection contre les réactions anaphylactiques alimentaires. En favorisant l’apparition de Treg LAP+ migrant vers les voies digestives, l’EPIT inhibe l’activation des mastocytes, induisant ainsi une protection clinique durable, » a déclaré le Dr Cecilia Berin, co-auteur de la publication. « Les liens immunitaires étroits qui unissent la peau et le tube digestif expliquent les effets de protection durable contre les allergies alimentaires qui sont observés après EPIT alors qu’une réponse thérapeutique durable n’est pas obtenue lorsque l’immunothérapie est administrée par d’autres voies ».
La publication intitulée « Epicutaneous immunotherapy induces Gastrointestinal LAP+ Tregs and prevents food-induced anaphylaxis » expose les résultats d’une étude indépendante, menée par une équipe de chercheurs supervisée par le Docteur Cecilia Berin, Professeur Adjoint en Pédiatrie, Allergie & Immunologie au sein de la Icahn School of Medicine at Mount Sinai University à New York, qui a comparé les résultats d’une immunothérapie traitant l’allergie alimentaire par voie épicutanée (EPIT), et une immunothérapie par voie orale (OIT). Les résultats montrent que quatre semaines après l’arrêt du traitement, les souris traitées par EPIT conservaient une protection significative alors que chez celles traitées par OIT, la réactivité clinique réapparaissait, quelle que soit la voie de sensibilisation initiale. Dans cette étude, une altération de l’induction des cellules Treg a été observée chez les souris allergiques traitées par OIT, ce qui ne permettait pas d’assurer le maintien de la protection après l’arrêt de l’OIT. Chez les souris traitées par EPIT, la communication entre les cellules immunitaires de la peau et des voies digestives permettait d’induire la synthèse des cellules Treg LAP+Foxp3- spécifiques de l’antigène. Ces cellules Tregs migrant vers les voies digestives inhibaient alors directement les réactions anaphylactiques généralisées et fournissaient ainsi une protection durable après l’arrêt du traitement.
Les allergies alimentaires affectent près de 15 millions d’américains et 17 millions d’européens, en majorité de jeunes enfants. Il n’existe actuellement aucun traitement autorisé autre que le régime d’éviction et la mise à disposition de systèmes d’auto-injection d’épinéphrine.
Source : DBV Technologies