Poxel : de nouvelles données précliniques sur l’Imeglimine présentées lors du Congrès de l’ADA
Poxel, société de biotechnologie spécialisée dans les maladies métaboliques, dont le diabète de type 2, a annoncé que de nouvelles données précliniques sur l’Imeglimine, montrant un effet protecteur contre la cardiomyopathie diabétique dans un modèle de syndrome métabolique chez le rat, ont été présentées sous forme d’un poster lors de la 77e session scientifique de l’ADA (American Diabetes Association) au San Diego Convention Center à San Diego en Californie.
« La cardiomyopathie diabétique est une complication cardiovasculaire importante du diabète de type 2 qui se caractérise par une dysfonction diastolique. Cette complication touche environ 40% de la population atteinte de diabète de type 2 et est associée à une augmentation de la morbidité et de la mortalité*. Les traitements disponibles de la cardiomyopathie diabétique sont limités et ces résultats prometteurs montrent que l’Imeglimine pourrait améliorer la fonction diastolique et réduire l’impact de cette importante complication cardiovasculaire du diabète de type 2 », commente Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel. « Ces résultats viennent compléter les données précédemment présentées sur l’effet protecteur de l’Imeglimine sur la dysfonction endothéliale, qui est la première étape du développement des complications cardiovasculaires associées au diabète de type 2. »
Résultats de l’étude avec l’Imeglimine
L’étude préclinique dans un modèle de syndrome métabolique chez le rat a été conçue pour étudier les effets protecteurs de l’Imeglimine sur la cardiomyopathie diabétique. Des rats obèses Zucker fa/fa, connus pour développer une dysfonction cardiaque similaire à la cardiomyopathie observée chez les patients atteints de diabète type 2, ont été traités avec 150 mg/kg d’Imeglimine deux fois par jour pendant 9 ou 90 jours. Les effets de l’Imeglimine ont été évalués sur des paramètres clés de la fonction ventriculaire gauche (par échocardiographie et IRM) et de l’exploration hémodynamique (par cathétérisme du ventricule gauche). L’étude a démontré que, très rapidement après le début du traitement, l’Imeglimine était associée à une amélioration importante de tous les paramètres de la dysfonction diastolique du ventricule gauche chez les rats traités, en comparaison aux témoins non traités, suggérant un net effet bénéfique sur la progression de la cardiomyopathie diabétique. Par ailleurs, dans ce modèle, l’Imeglimine était aussi associée à une amélioration de la tolérance au glucose. Ces résultats corroborent le mécanisme d’action de l’Imeglimine et confirment son effet protecteur précédemment mis en évidence contre la dysfonction endothéliale, un signe précoce de la complication cardiovasculaire, dans des modèles animaux diabétiques (EASD 2016). Ces effets nouvellement démontrés sur la dysfonction diastolique, dans un modèle de syndrome métabolique, renforcent le profil thérapeutique de l’Imeglimine dans le diabète de type 2, une maladie pour laquelle l’insuffisance cardiaque reste une complication majeure pour laquelle peu de traitements sont disponibles.
Le poster présenté lors de la réunion de l’ADA est disponible sur le site web de la société (« Imeglimin Protects from Diabetic Cardiomyopathy in the Obese Zucker Rat – Effet protecteur de l’Imeglimine contre la cardiomyopathie diabétique chez le rat obèse Zucker »).
Les Phases 1 et 2 du développement de l’Imeglimine menées chez 1.200 sujets aux États-Unis, dans l’UE et au Japon sont terminées, et la Société prévoit d’initier le programme de Phase 3 au Japon au quatrième trimestre 2017.
Source : Poxel