LNC Therapeutics acquiert les droits d’exploitation exclusifs sur le brevet Christensenella, de l’université de Cornell
LNC Therapeutics, société française de biotechnologie spécialisée dans la recherche et le développement de médicaments basés sur le fonctionnement du microbiome intestinal, a annoncé avoir conclu avec l’université de Cornell (Ithaca, NY, USA) un accord de license exclusif pour l’acquisition des droits d’exploitation sur sa famille de brevets Christensenella.
Christensenella est une famille de bactéries intestinales récemment découverte. Considérée comme pierre angulaire du microbiote intestinal, elle représente une piste majeure dans la lutte contre l’obésité, les maladies métaboliques et d’autres maladies impactantes. La modulation du microbiome et des Christensenella est un champ d’innovation qui promet d’être une source importante d’applications thérapeutiques.
À travers l’acquisition des droits d’exploitation sur le brevet Christensenella, LNC conforte sa stratégie de développement de thérapies innovantes élaborées à partir de cette nouvelle famille de bactéries. « Étendre notre propriété intellectuelle est essentiel pour aller dans le sens de notre vision et mener à bien notre stratégie de développement. L’acquisition des droits d’exploitation du brevet Christensenella vient renforcer notre portefeuille de propriété intellectuelle existant. C’est une étape fondamentale pour bâtir une position de leader sur la famille Christensenella et préempter les applications thérapeutiques qui en découlent » précise Dr. Georges Rawadi, CEO de LNC. Symflor, qui détenait auparavant les droits du brevet Christensenella, a assisté LNC dans cette transaction.
En exploitant les droits sur ce brevet, l’objectif de LNC est de concevoir le premier candidat-médicament basé sur Christensenella, pour le traitement de l’obésité et des maladies métaboliques. En parallèle, LNC s’appuie sur sa plateforme de recherche dédiée à l’étude de cette famille bactérienne pour approfondir ses connaissances sur le mode d’action et comprendre comment elle interagit avec les cellules de l’hôte. « Nous envisageons sérieusement la possibilité d’élargir les champs d’application de Christensenella à de nouvelles aires thérapeutiques, en dehors de l’obésité et des maladies métaboliques », poursuit Dr. Rawadi.
Dans sa volonté de devenir un acteur majeur des biotechnologies, la société compte poursuivre le renforcement de sa propriété intellectuelle et établir des collaborations académiques et/ou industrielles avec les équipes de recherche travaillant sur les thématiques liées au microbiome.
Source et visuel : LNC Therapeutics