OSE Immunotherapeutics : de nouvelles données précliniques sur sa plateforme d’inhibiteurs de points de contrôle bispécifiques (BiCKI®)
OSE Immunotherapeutics a présenté des nouvelles données sur sa plateforme BiCKI® à l’International Cancer Immunotherapy Conference qui s’est tenue à Paris du 25 au 28 septembre. La présentation portait sur une thérapie bispécifique innovante développée par la Société pour lutter contre les mécanismes de résistance primaire et secondaire aux traitements par inhibiteurs de points de contrôle.
Les anticorps de la plateforme BiCKI® sont construits autour d’une ossature centrale anti-PD-1 (OSE-279), choisie pour sa capacité de bio-production optimisée. La première cytokine sélectionnée pour être associée à l’anti-PD-1 dans l’anticorps bispécifique est l’interleukine-7 (IL-7), qui a déjà démontré une amélioration des fonctions immunitaires et de l’efficacité antitumorale de l’immunothérapie.
“Nos données valident le potentiel thérapeutique d’un traitement spécifique innovant qui associe un anti-PD-1 et une cytokine IL-7 pour combattre les mécanismes de résistance primaire et secondaire aux inhibiteurs de points de contrôle. Tout comme Tedopi®, combinaison de néoépitopes en Phase 3 dans le cancer du poumon avancé, BiCKI®IL-7 s’adresse à une population de patients en échappement immunitaire aux traitements par inhibiteur de point de contrôle dont le besoin clinique est très important », commente Alexis Peyroles, Directeur général d’OSE Immunotherapeutics.
Le poster, intitulé : “A novel bifunctional anti-PD-1 / IL-7 fusion protein potentiates effector function of exhausted T cell and disarms Treg suppressive activity”*, montre que le bifonctionnel anti-PD-1/IL-7 d’OSE immunotherapeutics modifie l’équilibre immunitaire en faveur des cellules T effectrices en stimulant les fonctions de ces cellules et en désarmant les cellules T régulatrices.
Les inhibiteurs de points de contrôle sont aujourd’hui considérés comme le nouveau standard de traitement d’un certain nombre de cancers. Néanmoins, leur efficacité reste limitée chez un pourcentage élevé de patients dont certains, initialement répondeurs, peuvent développer une résistance à ces traitements et présenter une rechute de la maladie**. La stimulation chronique des lymphocytes T au sein de la tumeur entraîne un état d’altération fonctionnelle défini comme un épuisement des lymphocytes T. Par ailleurs, il est important de désarmer les cellules T régulatrices (Tregs) car elles atténuent la réponse antitumorale.
* Auteurs: Aurore Morello, Justine Durand, Virginie Thepenier, Géraldine Teppaz, Sabrina Pengam, Caroline Mary, Nicolas Poirier
Source : OSE Immunotherapeutics