Yposkesi : le projet de bioproduction Boost lauréat de l’appel à projet France Relance
Yposkesi, une CDMO (Contract Development & Manufacturing Organization) best-in-class pour les entreprises développant des thérapies géniques et cellulaires, a annoncé aujourd’hui être lauréate dans le cadre du plan de relance gouvernemental France Relance, pour son projet de bioproduction baptisé Boost.
Le projet Boost a pour ambition de créer une chaine de production ultra-performante de vecteurs viraux, depuis la décongélation des cellules jusqu’au remplissage aseptique du produit fini. Ce projet représente un investissement de 5 millions d’euros et permettra de disposer d’une plateforme de nouvelle génération à 1 000 L parfaitement caractérisée et maîtrisée.
« Nous sommes ravis que notre projet Boost ait été sélectionné pour un financement dans le cadre du programme France Relance du gouvernement », indique Alain Lamproye, président exécutif d’Yposkesi. « La mise en place d’une ligne de production BPF à grande échelle permettra de réduire les coûts de fabrication suite aux économies d’échelle, tout en produisant plus vite la même quantité de substances actives. »
Les thérapies géniques représentent un axe majeur de développement pour le traitement des pathologies orphelines, pour lesquelles elles peuvent changer le cours de la maladie. Cependant, leur complexité biologique et structurelle les rend difficiles et chères à produire. Dans le même temps, de plus en plus d’entreprises font avancer leurs thérapies géniques de la clinique vers le marché. En conséquence, il devient nécessaire d’augmenter les capacités de production de vecteurs viraux à grande échelle. Yposkesi accélère son investissement dans ce type de ressources pour répondre à l’accroissement de la demande.
Yposkesi produit actuellement des lots de vecteurs viraux (des outils de bio-ingéniérie qui transportent le gène médicament au sein des cellules) à l’échelle de deux bioréacteurs de 200 L. Grâce au projet Boost, une de ses quatre suites de production permettra de produire des lots à l’échelle d’un bioréacteur de 1 000 L aussi bien pour les parties du processus de production amont (USP) qu’aval (DSP).
L’ambition de Boost est également d’augmenter les cadences de remplissage du principe actif dans les conditionnements primaires à 2 000/3 000 flacons par campagne, soit une augmentation de capacité 10 fois supérieure à l’existant.
« Le déploiement de nouvelles infrastructures et leur usage optimal ne peuvent être réalisés sans innovation technologique », ajoute Alain Lamproye. « C’est pourquoi une partie du projet portera sur la création d’outils in silico pour l’analyse et la modélisation des données générées afin d’optimiser, de mieux contrôler et de mieux prédire le résultat final de nos procédés. »
Source : Yposkesi
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