Biocorp et Merck signent un partenariat dans le domaine de l’hormone de croissance humaine
Biocorp, société française qui développe des dispositifs médicaux et des systèmes d’administration de médicaments injectables et le groupe Merck, ont annoncé un accord portant sur le développement d’une version spécifique de Mallya afin de surveiller l’observance du traitement dans le domaine de l’hormone de croissance humaine (HCH). Biocorp percevra un versement de 3 M€ pour ce développement, ainsi que des revenus supplémentaires issus des ventes à venir.
Conçu, développé et fabriqué à Clermont-Ferrand, Mallya est un dispositif médical pour stylos injecteurs qui recueille la dose et l’heure de chaque injection et transfère les informations en temps réel à une app via Bluetooth. Mallya est le premier dispositif médical de sa catégorie à recevoir le marquage CE et des versions commerciales pour les stylos injecteurs d’insuline sont déjà disponibles et distribuées en Europe et hors UE.
Biocorp et Merck vont développer une version spécifique de Mallya dans le domaine de l’hormone de croissance humaine. Mallya aidera ainsi les patients (enfants et adolescents) à suivre attentivement leur injection quotidienne d’hormone de croissance et à contrôler le bon respect de leur traitement tel qu’établi par le médecin.
La validation de différentes étapes amènera Merck à verser 3 millions d’euros pour le développement de cette solution dédiée. Après la phase de développement, Biocorp fabriquera les dispositifs pour le compte de Merck, ce qui générera des revenus supplémentaires. En effet, une fois le développement finalisé, l’objectif est de commercialiser le produit à l’échelle mondiale.
« Nous sommes très heureux de ce nouvel accord concernant Mallya. Non seulement nous collaborons avec un nouvel acteur majeur de l’industrie pharmaceutique, mais nous élargissons également la portée de Mallya. Après le suivi des patients atteints de diabète, notre dispositif médical prouve son utilité et sa sécurité pour les enfants et les adolescents qui subissent une injection d’hormone de croissance », a déclaré Éric Dessertenne, DG de Biocorp.
Source et visuel : Biocorp