Recherche biomédicale : le gouvernement annonce une refonte des contrats « chercheurs vers l’hôpital »
Valérie Pécresse et Roselyne Bachelot sont intervenues mercredi en conseil des ministres sur la réforme du système de recherche français. Parallèlement à la mise en place de l’« alliance pour les sciences de la vie et de la santé » regroupant les organismes de recherches publics, les ministres ont annoncé une refonte des contrats d’interface « chercheurs vers l’hôpital ».
Grâce à la refonte du dispositif des contrats d’interface « chercheurs vers l’hôpital », le gouvernement a pour objectif « d’améliorer l’interface entre recherche fondamentale et recherche clinique » et « permettre à des chercheurs et enseignants-chercheurs de s’impliquer au sein de services hospitaliers ».
Par ailleurs, les ministres sont revenues sur la création le 8 avril dernier de l’« alliance pour les sciences de la vie et de la santé », qui regroupe l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Institut Pasteur et la Conférence des présidents d’université.
« Dynamiser les liens entre recherche publique et acteurs économiques »
Les ministres ont rappelé que l’alliance a « pour objet de définir une programmation conjointe pour l’ensemble des disciplines des sciences du vivant et de la santé, de préparer des approches communes notamment au plan international et de simplifier les procédures administratives pour les laboratoires des partenaires impliqués. »
Elle s’appuiera sur la nouvelle organisation de l’INSERM en instituts thématiques couvrant l’ensemble des recherches biomédicales dans un champ donné. Parallèlement, la gestion des unités mixtes de recherche sera simplifiée par la mise en place d’une délégation générale de gestion au profit de l’établissement hébergeur.
Pour le gouvernement, ces évolutions contribueront ainsi à « dynamiser les liens entre la recherche publique et les acteurs économiques, pour que la France se hisse au niveau des pays les plus performants en matière de biotechnologies. »
Source : Compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 29 avril 2008