Sanofi fait le point sur l’étude de phase II évaluant l’amcenestrant dans le traitement du cancer du sein ER+/HER2- au stade avancé ou métastatique
Sanofi a annoncé que l’essai clinique AMEERA-3 de phase II évaluant l’amcenestrant, un dérégulateur sélectif expérimental optimisé des récepteurs des œstrogènes (SERD) par voie orale, n’a pas atteint son critère d’évaluation primaire, à savoir l’amélioration de la survie sans progression, selon une évaluation centralisée indépendante. L’essai a évalué l’amcenestrant en monothérapie, comparativement à un traitement endocrinien choisi par le médecin, chez des patientes présentant un cancer du sein au stade avancé ou métastatique, positif pour les récepteurs des œstrogènes (ER+)/négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2-), qui a progressé pendant ou après des traitements hormonaux. Aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié et le profil de sécurité de l’amcenestrant dans l’essai AMEERA-3 a été cohérent avec celui observé dans le cadre d’études antérieures.
Dr John Reed, Ph.D., Responsable Monde, Recherche et Développement de Sanofi : « Cet essai de phase II a évalué l’ amcenestrant en monothérapie chez des patients porteuses d’un cancer du sein au stade avancé auxquelles il reste un nombre limité d’options thérapeutiques. Bien que nous soyons déçus des résultats d’AMEERA-3, nous continuons d’étudier l’amcenestrant chez des patientes présentant un cancer du sein au stade précoce, avec différents profils tumoraux et dans le cadre de différents traitements de référence. »
Sanofi va poursuivre l’évaluation des données de l’essai AMEERA-3 et collaborer avec les investigateurs en vue de la publication de ses résultats complets. Le programme d’essais cliniques en cours relatif à l’amcenestrant se poursuit comme prévu, notamment les essais AMEERA-5 et AMEERA-6.
L’amcenestrant est un SERD optimisé par voie orale qui se lie aux récepteurs des œstrogènes (ER) des cellules cancéreuses du sein afin d’inhiber leur fonction normale et d’entraîner leur dégradation de sorte qu’ils ne puissent plus être utilisés par les cellules tumorales pour leur croissance. L’amcenestrant fait actuellement l’objet d’essais cliniques et aucun organisme de réglementation n’a encore évalué ses profils de sécurité et d’efficacité.
Source et visuel : Sanofi