Comment obtenir une rhinoplastie parfaite ?
Certaines personnes sont complexées en raison de la forme ou de la taille de leur nez. Heureusement, de nos jours, la chirurgie esthétique du nez permet d’améliorer cette partie du visage en tenant compte du profil facial. Il s’agit d’une des opérations de chirurgie plastique les plus réalisées en France.
En quoi consiste la rhinoplastie en chirurgie esthétique ?
La rhinoplastie est la chirurgie esthétique du nez. Elle sert généralement à corriger une bosse, une déviation, un aspect trop long du nez ou une pointe tombante. Cette intervention chirurgicale permet également d’améliorer la respiration en traitant la cloison du nez. Dans ce contexte, il s’agit alors de septoplastie. Ainsi, il est possible de se débarrasser d’une obstruction nasale ou d’une déviation de la cloison. Il est également possible de remédier à une hypertrophie des cornets et à des problèmes de valves nasales.
Si une personne subit une chirurgie esthétique du nez pour la première fois, l’intervention est dite « rhinoplastie primaire ». En revanche, pour une personne qui a déjà fait l’objet d’une rhinoplastie dans le passé, l’intervention s’appelle « rhinoplastie secondaire ». Il est également possible de l’appeler « R2 » ou « rhinoplastie de révision ».
Le but principal de la rhinoplastie est de rééquilibrer les proportions du visage et de rétablir l’harmonie du nez. Il s’agit donc d’essayer d’obtenir un aspect naturel de ce dernier. Pour atteindre cet objectif, le chirurgien doit remodeler l’os et le cartilage qui constituent cette partie centrale du visage.
Parfois, il est préférable d’associer la rhinoplastie à une chirurgie plastique du menton (génioplastie) et du front. Cela permet de rééquilibrer davantage les proportions du nez avec celles du visage. Néanmoins, avant de décider de se faire opérer, renseignez-vous sur la rhinoplastie en prenant un rendez-vous avec un chirurgien esthétique.
Obtenir une consultation avec un chirurgien plasticien certifié pour sa rhinoplastie
Pour bénéficier d’une chirurgie du nez réussie, il est préférable de réaliser deux consultations. Cependant, avant cela, choisir un bon chirurgien est primordial.
Choisir le bon chirurgien
Grâce à un bon chirurgien, il est possible d’obtenir une belle harmonie du visage tout en préservant sa beauté naturelle. Le défi de ce professionnel est assez grand, car chaque visage est unique. Il doit donc personnaliser sa technique pour chaque patient. Par ailleurs, plusieurs facteurs peuvent influencer la technique chirurgicale. Il s’agit notamment de la structure des os du nez, du cartilage, de la forme du visage, de la finesse de la peau, etc.
Il est donc préférable de prendre au moins deux avis différents avant d’entamer une rhinoplastie. Il est également important de se référer au Conseil national de l’Ordre des médecins pour trouver un praticien certifié. Prendre en compte la transparence des prix s’avère également utile dans ses choix. Il faut décider de faire confiance à un chirurgien uniquement après un premier contact pour s’assurer de sa fiabilité. Le mieux est de choisir un professionnel expérimenté et réputé, pratiquant régulièrement la chirurgie du nez.
Déroulement de la première consultation
La première consultation est essentielle. Durant cette séance, le chirurgien évalue la demande du patient et sa faisabilité. Il essaie également de comprendre ses attentes et l’examine en détail. Par ailleurs, il lui explique le traitement et l’informe des risques éventuels de la chirurgie.
Le dépistage de toutes les anomalies du nez doit s’effectuer durant cette consultation. À cet effet, des examens approfondis peuvent être nécessaires. Il s’agit notamment de réaliser un scanner, une rhinomanométrie, etc. En l’occurrence, lorsque la déformation du nez est complexe, le professionnel recommande un bilan radiologique ou un scanner 3D. Occasionnellement, le patient peut également présenter un risque de trouble de la valve nasale interne. Dans ce cas, un bilan rhinologique fonctionnel par pléthysmographie peut être prescrit.
À la fin de la consultation, le patient reçoit un devis écrit. Il dispose ensuite d’un délai de réflexion de 15 jours entre cette consultation et l’intervention.
La seconde consultation avant la rhinoplastie
La seconde consultation permet d’éliminer toutes les zones d’ombres. Avant cette séance, le patient a eu le temps de lire attentivement les informations fournies par le chirurgien au sujet de l’intervention. Il lui est alors possible de valider le traitement. Cependant, dans certains cas, il peut décider de réorienter son projet de rhinoplastie lors de cette deuxième consultation. Les consignes opératoires sont alors exposées une seconde fois pour lever tous les doutes.
Durant cette séance, le chirurgien communique également les consignes médicales à respecter avant la rhinoplastie. Il s’agit notamment d’arrêter le tabac deux mois avant l’intervention afin de réduire les risques de nécrose cutanée. Le professionnel préconise également l’arrêt de la prise d’aspirine, d’anti-inflammatoires et d’anticoagulants oraux 15 jours avant l’opération. Enfin, pour les hommes, il faut se raser la moustache et la barbe.
Suite à cela, le patient contresigne les devis pour la deuxième fois. Les coordonnées de la clinique et de l’anesthésiste sont alors transmises au patient. Ce dernier bénéficie également d’une fiche d’admission à la clinique pour le jour de l’intervention.
Discuter de ses objectifs et de ses attentes envers la rhinoplastie
Tout d’abord, il est important d’avoir des attentes réalistes pour une rhinoplastie. En effet, cette intervention a pour but d’améliorer l’apparence du nez du patient et non à lui en donner un nouveau. Le chirurgien a donc pour rôle de freiner les attentes irréalistes de ce dernier. Il l’oriente plutôt vers une rhinoplastie plus rationnelle, en fonction de l’anatomie initiale de son nez. Des simulations par ordinateur et des photographies deviennent nécessaires afin de bénéficier de la meilleure intervention.
Il s’avère judicieux de rappeler que respecter l’avis du chirurgien est très important, car il connaît ce qui est mieux pour le patient. Il procède à l’intervention dans l’optique d’embellir le nez sans qu’il devienne extravagant pour autant. Par conséquent, le patient ne risque pas de bénéficier d’un dos du nez trop creusé ni d’une pointe trop remontée ou affinée.
Choisir le type de rhinoplastie qui convient
La rhinoplastie peut être chirurgicale ou médicale. Dans le premier cas, les corrections à apporter au nez sont importantes. L’équipe d’intervention place alors le patient sous anesthésie générale. Dans le second cas, il ne s’agit que de corriger des défauts mineurs sur le nez. Cette technique est moins invasive et plus facile à supporter pour le patient.
L’intervention dépend des cas suivants :
. une bosse ostéocartilagineuse constituée de cartilage de façon plus ou moins prononcée,
. des ailes du nez trop larges ou trop rétractées,
. une pointe du nez trop large, déviée ou tombante,
. un nez dévié en raison d’une déviation de la cloison nasale (parfois accompagnés de troubles respiratoires),
. un nez long ou un nez bref en raison d’une structure cartilagineuse trop ou pas assez projetée,
. un patient qui n’a jamais subi de chirurgie du nez,
. un patient ayant déjà subi une rhinoplastie.
. Le chirurgien déterminera le type de chirurgie à appliquer en fonction de votre cas.
Suivre attentivement les instructions postopératoires pour assurer une guérison optimale
La réussite de la rhinoplastie ne dépend pas seulement de la chirurgie en elle-même, mais également de diverses prescriptions à suivre après l’opération.
Repos dans un endroit frais
Après l’opération, il est préférable de ne pas passer la nuit seul. Le patient doit également veiller à rester au repos, sans agitation durant les 48 heures suivant l’intervention. Au-delà de ce délai, il faut toujours éviter le sport et préférer rester à la maison pendant quelques semaines. En revanche, cela n’implique plus nécessairement de rester au lit. Le chirurgien recommande également d’éviter la chaleur et de penser à rester dans un endroit frais. Il est également important de bien suivre la prescription médicale du professionnel. Il s’agit notamment de mettre du froid autour des yeux et de bien nettoyer la partie externe du nez ainsi que l’intérieur des narines.
Cas graves à prendre en compte
Le patient doit joindre son chirurgien s’il présente une fièvre supérieure à 38,5 °C. Cela s’applique également s’il est sujet à de très violentes céphalées. Il en va de même en cas d’hémorragie nasale qui ne cède pas à une simple compression sur le nez.
Situations non alarmantes
Une forme de l’attelle sur le nez ne doit pas inquiéter le patient. La pointe peut être très remontée après l’intervention, mais elle redescendra progressivement. Les narines peuvent également paraître asymétriques en raison de la rétraction par les croûtes à l’intérieur du nez. Cependant, cela ne doit pas être angoissant. Il en va de même en cas d’œdème. Ce dernier disparaît au bout du troisième ou du quatrième jour après l’opération. Toutefois, il peut persister plus longtemps et descendre au niveau des joues, mais ce phénomène n’a aucune conséquence grave.
Hygiène après pansements
Après avoir enlevé les pansements, il est important de nettoyer l’ensemble de la face du nez. Le patient peut utiliser du maquillage pour masquer les ecchymoses même si celles-ci disparaissent 12 ou 15 jours après l’intervention. Il est également important d’éviter le soleil pour que le nez puisse dégonfler rapidement. Dans cette visée, il s’avère nécessaire de protéger les éventuelles cicatrices externes afin de ne pas les pigmenter. Le dernier et non le moindre, le patient doit éviter tout coup direct sur le nez.
Six semaines après l’opération, le nez est bien consolidé. Désormais, le patient peut reprendre ses activités sportives et remettre ses lunettes. Si ces dernières laissent une marque due à l’œdème, il lui est possible de poser un morceau de compresse entre son nez et ses verres.