Comment choisir le matériel de premiers secours ?
Toute entreprise doit être en mesure de mettre à la disposition de ses équipes du matériel de premiers secours. C’est même une obligation légale régie par le Code du travail. L’accès à la trousse de secours doit être facile et indiqué par des panneaux réglementés, de sorte à ce que sa localisation reste connue de tous. Le contenu doit également être adapté en fonction de l’activité professionnelle et du type de risques encourus.
Quoi mettre dans la trousse de secours ?
Le dirigeant de l’entreprise doit demander l’avis au médecin du travail. En effet, c’est lui qui détermine quel matériel de premiers secours est le plus adapté à la nature des risques encourus dans chaque société. Une fois que le médecin a établi la liste des produits qu’il préconise, il est possible de se fournir en ligne.
Il existe toutes sortes de trousses de secours déclinées par type d’activité, comme par exemple pour le bâtiment, la restauration, les activités dites de bureau… Généralement, chaque trousse contient du matériel de soin qui permet la prise en charge d’une plaie. Cela va du gel antiseptique aux compresses stériles et aux pansements. Ces trousses de secours proposées en kit doivent évidement être complétées en fonction des préconisations émises par le médecin du travail. Il est possible que celui-ci ait listé du matériel d’urgence plus spécifique, tel qu’un coussin hémostatique d’urgence par exemple. En attendant l’arrivée d’une équipe médicale, il permettra de stopper l’écoulement sanguin, mais sans couper la circulation.
Une autre solution consiste à s’équiper d’une trousse ou d’une armoire à pharmacie vide, puis d’acheter à l’unité chacun des produits listés par le médecin.
Quand renouveler le matériel médical ?
Il est essentiel que le matériel de premiers secours reste fonctionnel. La personne en charge de son contrôle doit donc régulièrement vérifier qu’aucun des produits disponibles dans la trousse n’ait dépassé leur date de préemption. Si c’est le cas, ils doivent être remplacés, avant que la date indiquée ne soit atteinte.
Faut-il un défibrillateur automatisé externe ?
La loi de juin 2018 rend obligatoire la présence d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) dans certains établissements recevant du public (ERP). Néanmoins, rien n’empêche les autres entreprises de s’équiper, même lorsqu’elles n’y sont pas légalement contraintes. Au contraire, on sait que les 4 minutes qui suivent un arrêt cardiaque sont déterminantes. Disposer d’un défibrillateur automatisé externe sur chaque lieu de travail augmenterait considérablement les chances de survie des victimes. D’autant que ce type d’appareils peut être facilement utilisé par tous, sans même avoir reçu la moindre formation médicale.