Jean-Louis Anspach nommé nouveau président du GEMME
L’Assemblée Générale du GEMME (association GEnérique Même MEdicament), représentant les professionnels et industriels du médicament générique, hybride et biosimilaire, a élu Jean-Louis Anspach à sa tête en tant que Président. Il succède ainsi à Stéphane Joly, qui a présidé l’association depuis 2018.
Diplômé de l’Université Libre de Bruxelles, Jean-Louis Anspach est également titulaire d’un MBA de l’Université du Wisconsin à Madison. En 1999, il rejoint la division pharmaceutique du groupe Solvay aux États-Unis, où il occupe des postes à responsabilités croissantes pendant plus de dix ans. Il poursuit ensuite sa carrière aux États-Unis et devient en juin 2010 le Président d’Eurand Pharmaceuticals Inc.
Entre 2011 et 2017, Jean-Louis Anspach occupe des postes de direction au sein des laboratoires Aptalis Pharma, Forest Laboratories et Actavis/Allergan en Europe. Depuis juin 2018, il est le Président de Teva Santé, où il exerce également les fonctions de Directeur Général pour la France et la Suisse. Par ailleurs, il a également assumé depuis 2018 le rôle de Vice-Président du GEMME et s’est occupé de la Commission Biosimilaires dès 2020.
« Je considère ce mandat comme une opportunité de poursuivre et intensifier l’œuvre accomplie par mon prédécesseur dans le domaine des médicaments génériques. Je tiens à exprimer ma sincère reconnaissance envers Stéphane d’avoir efficacement œuvré à notre raison d’être, à savoir améliorer la qualité de vie des patients tout en générant des économies substantielles et permettre ainsi de financer l’accès à l’innovation. Mais nous ne nous arrêterons pas là. Le constat s’impose : la disponibilité des produits est aujourd’hui sérieusement menacée par la clause de sauvegarde. Ma priorité absolue pour les mois à venir, avec la remise des conclusions de la Mission Borne ainsi que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2024 en ligne de mire, est de bâtir un environnement durable et dynamique pour les médicaments génériques, hybrides et biosimilaires. Cela implique une réforme en profondeur de la clause de sauvegarde. Aucune mesure alternative ne compensera l’impact dévastateur de cette clause sur l’accès aux traitements. Je suis animé d’une détermination sans faille pour travailler en vue de supprimer cette taxe confiscatoire : nous ne pouvons en aucun cas compromettre l’autonomie sanitaire de notre pays ! En tant que nouveau Président, à la tête d’un Comité directeur renouvelé, je souhaite activement participer à la construction de l’avenir de notre industrie et garantir la pérennité de notre système de soins ».
Source et visuel : GEMME