Le LIR organise la première rencontre internationale de la recherche médicale le vendredi 5 juin à Paris
Le LIR organise à Paris le vendredi 5 juin, sous l’égide de la présidence de la République, la première rencontre des chercheurs en neuroscience issus des rangs de ses 13 laboratoires pharmaceutiques membres avec leurs homologues de la recherche publique issus de l’INSERM, du CNRS et du CEA. Son objectif : » rapprocher les compétences issues de ces deux univers « .
Les Laboratoires Internationaux de Recherche (LIR) organisent pour la première fois une rencontre entre les meilleures équipes françaises de recherche publique et les laboratoires pharmaceutiques en vue de développer les partenariats publics privés, vendredi 5 juin à l’Hôtel de Marigny. Le Président de la République prononcera à cette occasion une allocution à 12h00 au Palais de l’Élysée.
Accélérer la mise en place de partenariats
« La France a été et reste un acteur historique de la recherche et de l’innovation médicale dans le monde », souligne le LIR dans sa plateforme 2009 « Analyser, proposer, agir en faveur du progrès thérapeutique et de l’optimisation du système de soins ». Objectif des Laboratoires Internationaux de Recherche : « s’inscrire pleinement dans la priorité donnée à une plus forte compétitivité de la recherche en France, par les organismes publics comme par les laboratoires privés » et « par tous les moyens possibles contribuer à rapprocher la recherche publique de l’industrie pour accélérer la mise en place de partenariats. »
L’organisation de la journée « R&D dating », qui rassemblera à l’Elysée, le 5 juin prochain, sous le Haut Patronage du Président de la République, les responsables internationaux de la recherche en neurosciences des sociétés membres du LIR, aux côtés de chercheurs du monde public, issus de l’Inserm, du CNRS et du CEA, témoigne pour le LIR « de cette volonté de rapprocher les compétences issues de ces deux univers ».
La France et l’Europe en perte de terrain
Ainsi selon le LIR, « l’évolution technologique et la mondialisation imposent à la France de défendre activement l’attractivité de son territoire pour la recherche ». L’association rappelle ainsi qu’entre 2002 et 2006, l’Europe a perdu du terrain sur la découverte de nouvelles molécules : seulement 48 nouveaux médicaments sont issus de l’UE, contre 66 pour les Etats-Unis et 15 pour le Japon.
En parallèle, entre 95 et 2002, la Chine a doublé ses dépenses de R&D entre 95 et 2002 en pourcentage du PIB, de 0,6 % à 1,43 % et sa contribution, avec l’Inde, au dépôt de brevets internationaux de médicament a quadruplé entre 1995 et 2006. Les médicaments issus des biotechnologies qui étaient à l’origine de 18 % du pipeline mondial en 2004, représentent 25% en 2006. Les médicaments de spécialité représentent désormais 40 % du marché mondial avec une dynamique de croissance à +11%. Il importe notamment pour le LIR que la France et l’Europe rattrapent leur retard important dans les biotechnologies appliquées à la Santé.
Ce rattrapage passe notamment pour l’association par un rapprochement entre la recherche publique et la recherche du privé, pour lequel il est possible de s’appuyer sur les atouts qui distinguent aujourd’hui la France au niveau international. Parmi ces derniers : « l’excellence scientifique de sa recherche académique, une politique du médicament stable et lisible, la poursuite des travaux du Conseil Stratégique des Industries de Santé (CSIS), le maintien d’un crédit impôt recherche le plus important d’Europe et le renforcement des pôles de compétitivité sur le territoire national. »
Source : LIR et Présidence de la république. Pour plus d’informations, consulter la présentation complète de la rencontre R&D-Dating