Le LFB renforce sa participation au sein de GTC Biotherapeutics
Dans un communiqué, le LFB annonce qu’il va prendre le contrôle de GTC Biotherapeutics une société de biotechnologie spécialisée dans la transgénèse qui emploie 160 personnes aux Etats-Unis.
A l’issue des dispositions d’un nouvel accord financier, conclu le 19 juin, qui sera soumis au vote de l’assemblée générale des actionnaires de GTC le 31 juillet, le LFB annonce qu’il va prendre le contrôle de cette société spécialisée dans la transgénèse via sa filiale à 100% LFB Biotechnologies.
Cette montée en puissance du LFB dans GTC s’inscrit dans la continuité du partenariat stratégique signé en octobre 2006 entre les deux structures pour développer des protéines thérapeutiques recombinantes et des anticorps monoclonaux avec la plateforme de production transgénique de GTC. Cet accord de développement et de commercialisation en 2006 incluait également une prise de participation initiale du LFB dans GTC de près de 20%.
L’utilisation de la technologie de la transgénèse, grâce à un très haut rendement de production dans le lait de mammifères, permet des coûts de production réduits pour des protéines humaines recombinantes. Cette technologie offre donc la possibilité, notamment pour des biosimilaires, d’en développer l’accessibilité pour répondre aux besoins thérapeutiques non couverts.
« LFB partage la vision de GTC pour le développement de versions recombinantes de protéines plasmatiques et d’anticorps monoclonaux y compris des bio-similaires » a déclaré Christian Béchon, Président-directeur Général de LFB. « La technologie de production par transgénèse de GTC, unique et approuvée, nous permet d’atteindre conjointement nos objectifs de coûts et de capacité de production qui sont moins compétitifs en utilisant d’autres systèmes ».
Dans son communiqué le LFB précise que GTC Biotherapeutics est la première et aujourd’hui la seule entreprise au monde à avoir obtenu une Autorisation de Mise sur le Marché en Europe et aux Etats-Unis pour un médicament produit par transgénèse animale à savoir une anti-trombine humaine.
Le premier projet de la collaboration intégré en 2006 est le facteur VII activé, protéine essentielle dans certains troubles liées aux pathologies de la coagulation dont le LFB souligne « l’intérêt médical et le potentiel économique » importants.
Depuis 2006, trois nouveaux projets ont intégré la collaboration : un facteur IX, une alpha-1 anti trypsine et un anti CD 20. Le facteur IX est indiqué dans la prise en charge de l’hémophilie B. L’alpha 1-antitrypsine est indiqué dans le cadre d’un déficit rare notamment pour le traitement de certains emphysèmes pulmonaires. L’anticorps anti CD 20 devrait être développé dans des indications oncologiques et des maladies auto-immunes.
Source : communiqué LFB