Grippe H1N1 : GSK livrera son vaccin en Europe dès la semaine prochaine
Suite au feu vert de la Commission européenne, le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé mercredi que les livraisons de son vaccin Pandemrix aux gouvernements européens débuteraient la semaine prochaine.
« Suite à l’autorisation de la Commission, nous prévoyons de commencer les livraisons de Pandemrix aux gouvernements européens à partir de la semaine prochaine », a déclaré dans un communiqué Jean Stephenne, président de GSK Biologicals, la division vaccins du laboratoire britannique.
La Commission européenne a en effet donné mardi son feu vert à la mise sur le marché en Europe de deux premiers vaccins contre la grippe H1N1 : Focetria® du laboratoire pharmaceutique Novartis et Pandemrix® du groupe GlaxoSmithKline. Cette autorisation, qui suit sans surprise l’avis positif rendu par l’EMEA, prendra effet le 1er octobre au plus tard.
Dans son communiqué la Commission européenne indique que les vaccins seront autorisés le 1er octobre au plus tard dans tous les pays de l’UE, ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein et en Norvège afin que ces derniers puissent débuter leurs campagnes de vaccination.
“Cela devrait permettre que suffisamment de vaccins soient disponibles avant le début de la saison de grippe et cela réduira les risques de maladies et de décès pour les citoyens européens”, précise ainsi la Commission.
La semaine dernière, le Comité des médicaments usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMEA) qui avait rendu un avis positif à la Commission européenne sur les deux vaccins contre la grippe H1N1 des laboratoires Novartis et GSK, recommandait par ailleurs qu’ils soient administrés en deux doses, avec un intervalle de trois semaines, et a approuvé son utilisation sur les adultes (y compris les femmes enceintes) et les enfants de plus de six mois.
Le Comité a cependant reconnu que des données initiales “suggèrent qu’une vaccination en une seule dose pourrait suffire chez les adultes”, et ajoute qu’il pourrait donc modifier ses recommandations dans les mois qui viennent, en se basant notamment sur de nouveaux essais cliniques.