Néovacs : des résultats prometteurs du VEGF-kinoïde sur un modèle de la DMLA
Néovacs, société de biotechnologie spécialisée dans l’immunothérapie active pour traiter les maladies auto‐immunes et chroniques, publie un résumé des résultats obtenus avec son VEGF-Kinoïde sur un modèle murin de Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA). Résultats présentés à l’occasion du congrès annuel EVER (European Association for Vision and Eye Research).
Dans un modèle animal murin de DMLA avec en particulier une forte néovascularisation choroïdienne, l’injection intramusculaire de VEGF-kinoïde a déclenché une réponse immunitaire humorale avec apparition d’anticorps neutralisants anti-VEGF. Les animaux traités par le kinoïde ont présenté une diminution significative de la néovascularisation choroïdienne par rapport au groupe témoin. De plus, les animaux traités avec le kinoïde n’ont présenté aucun effet indésirable ni aucun trouble au niveau des fonctions rétiniennes, comme l’a montré la rétinographie.
Dans la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age, une néovascularisation pathologique provoque immédiatement des troubles de la vision, pouvant aller jusqu’à la cécité, en particulier dans la forme clinique dite « humide ». Le traitement de référence actuel comporte une immunothérapie passive dirigée contre le VEGF, traitement administré par voie intra-vitréenne, jusqu’à une fois par mois.
« La possibilité d’administrer un traitement anti-VEGF par voie intramusculaire serait une avancée significative pour les nombreux patients souffrant de DMLA, évitant ainsi les risques des injections intra-vitréennes. De plus, comme observé avec les autres Kinoïdes développés par Néovacs, l’effet thérapeutique est plus puissant et dure plus longtemps que les injections intra-vitréennes d’anticorps ou d’aptamère de VGEF actuellement utilisées pour traiter la néovascularisation choroïdienne liée à la DMLA», souligne le Dr Marc Abitbol, Directeur du Centre de Recherche Thérapeutique en Ophtalmologie à la faculté de médecine, Université Paris-Descartes, et qui a dirigé cette étude. « Cette étude est une première démonstration de faisabilité et nous encourage à poursuivre les efforts de recherche dans cette voie. »
Cette étude a été financée en partie par l’association Retina France.
Source : Néovacs