CSIS : le capital de la filiale biotechnologie du LFB pourrait s’ouvrir aux investisseurs privés dès 2010
Parmi les mesures annoncées lundi lors de la 4e édition du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), qui réunissait lundi à l’Elysée, les plus grands groupes français du médicament et les représentants de l’Etat, figure l’ouverture du capital de la filiale biotechnologie du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB). Celle-ci pourrait intervenir dès 2010.
Le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB), créé par la loi du 4 janvier 1993 sur la sécurité en matière de transfusion sanguine et de bio médicament, est depuis 2005 une société anonyme dont le capital est détenu à 100% par l’Etat.
Il est le numéro un en France dans le domaine des médicaments hospitaliers dérivés du plasma. Il achète le plasma français à l’Etablissement français du sang, qui a l’obligation de lui céder l’intégralité du plasma qu’il collecte à un tarif réglementé et il lui incombe d’approvisionner prioritairement les établissements de santé français en médicaments issus du plasma.
Afin de poursuivre son développement dans le domaine des anticorps monoclonaux, le LFB recherchera des financements externes, notamment par recours à l’ouverture du capital de sa filiale biotechnologique à des partenaires industriels ou financiers. Celle-ci pourrait intervenir dès 2010. En outre, le Gouvernement se félicite que le LFB et Sanofi- Aventis se soient rapprochés pour étudier les modalités d’une coopération industrielle dans le domaine des biotechnologies qui pourrait participer à la structuration du tissu de la bio production française.
Source : Elysée