Abivax : de nouvelles données précliniques sur ABX464 présentées au congrès « HIV Drug Therapy 2016 »
Abivax, société de biotechnologie ciblant le système immunitaire pour éliminer des maladies virales, a annoncé aujourd’hui la présentation de nouvelles données précliniques sur ABX464, son candidat médicament pour le traitement de patients infectés par le VIH/Sida, à l’occasion du Congrès scientifique « HIV Drug Therapy 2016 » qui se tient à Glasgow (Ecosse) cette semaine.
La présentation d’ABIVAX s’intitule “Effets différenciés d’ABX464 et de son métabolite principal, ABX464-N-glucuronide, sur la réplication du VIH dans les cellules monocytes du sang périphérique et dans les macrophages : implications sur les stratégies de traitement pour éliminer les réservoirs ».
Les données ont démontré qu’ABX464 était actif contre la réplication virale dans les cellules sanguines périphériques et également dans les macrophages en culture. Son métabolite principal, ABX464-N-glucuronide, quant à lui, est uniquement actif sur les macrophages en culture. Les macrophages font partie du « réservoir » où le virus se cache durant le traitement antirétroviral. C’est pourquoi ces cellules sont considérées comme étant à l’origine du rebond de la charge virale après arrêt du traitement. Etant donné les résultats de trois études de Phase I et II ayant précédemment mis en évidence que le métabolite ABX464-N-glucuronide était présent dans le sang humain à des concentrations plus de 300 fois supérieures à celles d’ABX464, ces nouvelles données suggèrent que la cible principale du métabolite pourrait être ces cellules-réservoir qui sont exposées à des concentrations du métabolite nettement supérieures.
« Ces données confortent notre programme de développement clinique d’ABX464, qui fait actuellement l’objet d’une seconde étude de Phase IIa », commente le Prof. Hartmut Ehrlich, M.D., Directeur Général d’Abivax. « Cette activité spécifique du métabolite d’ABX464 au niveau du réservoir du virus pourrait contribuer à l’effet durable sur la charge virale du produit que nous avons observé dans les études précliniques. Nous allons continuer d’évaluer cette possibilité dans nos prochaines études cliniques ».
Source : Abivax