Acticor Biotech : premier essai clinique évaluant le glenzocimab dans l’infarctus du myocarde
Grâce à un partenariat entre l’Université de Birmingham et Acticor Biotech, des patients victimes d’une crise cardiaque seront traités pour la première fois avec glenzocimab, une nouvelle classe de médicaments prometteurs. Ce nouveau médicament susceptible d’améliorer les conditions de vie à long terme des patients victimes d’un infarctus du myocarde va être testé au Royaume-Uni.
À la suite de la signature d’un partenariat entre l’Université de Birmingham et Acticor Biotech, un nouvel essai clinique appelé LIBERATE se déroulera dans deux hôpitaux de soins aigus au Royaume-Uni : le Queen Elizabeth Hospital, à Birmingham et le Northern General Hospital, à Sheffield.
L’étude de phase 2b LIBERATE, randomisée et en double aveugle, inclura plus de 200 patients pour tester la tolérance et l’efficacité du glenzocimab à 1 000 mg, par rapport à un placebo, pour réduire les lésions cardiaques après un infarctus du myocarde (IM), communément appelé crise cardiaque.
L’essai sera mené à l’Université de Birmingham avec des cliniciens experts de l’Institute of Cardiovascular Sciences et University Hospitals Birmingham NHS Foundation Trust. Grâce à l’expérience de l’unité CTU (Clinical Trial Units) dans la gestion d’essais cliniques multicentriques et à leur expertise en matière de maladies cardiaques, l’équipe vérifiera si le glenzocimab permet de réduire la quantité de tissu cardiaque lésé chez les patients ayant subi un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI), le type d’infarctus le plus grave.
Le Professeur Jon Townend, Cardiologue consultant dans les hôpitaux universitaires de Birmingham, professeur honorifique de cardiologie à l’Institut des Sciences Cardiovasculaires de l’Université de Birmingham, et Investigateur Principal de l’essai déclare : « Nous attendons avec impatience de démarrer cet essai avec ce nouveau médicament dans cette pathologie encore trop fréquente. Bien que l’angioplastie des coronaires soit devenue la routine, il persiste encore des séquelles. Glenzocimab réduit la thrombose et les résultats de laboratoire sont impressionnants. Il existe d’importantes raisons de penser que glenzocimab puisse améliorer ces résultats et cet essai est le meilleur moyen de le démontrer. »
Le Dr Mark Thomas, Professeur associé de cardiologie à l’Université de Birmingham et Cardiologue consultant honorifique, qui a conçu l’essai et dirigé son développement, précise : « Cet essai nous aidera à déterminer si le glenzocimab est un médicament sûr et efficace pour prévenir le risque de thrombose secondaire qui peut entraîner des lésions cardiaques graves après une crise cardiaque. Nous sommes ravis de travailler avec Acticor pour voir si cette nouvelle classe de médicaments a le potentiel d’améliorer les séquelles de nos patients, victimes de crises cardiaques. Si les soins immédiats prodigués en cas de crise cardiaque sont efficaces pour améliorer la survie des patients, nous pourrions faire davantage pour prévenir les séquelles à long terme. »
Le glenzocimab, un fragment d’anticorps monoclonal (Fab) humanisé dirigé contre la glycoprotéine plaquettaire VI (GPVI), a été mis au point par Acticor Biotech pour le traitement des urgences cardiovasculaires, notamment les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ce nouveau médicament est actuellement testé dans le traitement de l’AVC et a montré une excellente tolérance et une réduction des hémorragies cérébrales et de la mortalité lorsqu’il est administré en sus du traitement standard.
Gilles AVENARD, Directeur Général et fondateur d’Acticor Biotech, ajoute : « Le glenzocimab a déjà délivré des résultats très prometteurs dans le traitement de l’accident vasculaire cérébral ischémique aigu et nous espérons confirmer son potentiel thérapeutique dans une autre indication sévère. Nous sommes fiers du lancement de cette étude de phase 2b, qui permet l’extension du programme de développement du glenzocimab à l’infarctus du myocarde. Nous tenons à féliciter toutes les équipes impliquées, en particulier l’Université de Birmingham, sponsor de cette étude. »
Source et visuel : Acticor Biotech