Alliance entre Sanofi et le « laboratoire d’excellence » MAbImprove pour le traitement d’une maladie orpheline
Sanofi et le « laboratoire d’excellence » MAbImprove coordonné par l’université François-Rabelais de Tours s’allient dans le cadre d’un partenariat public-privé de deux ans dédié à la mise au point de la formulation d’un anticorps en aérosol afin de soigner des patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique.
« Ce partenariat avec Sanofi est pour nous la reconnaissance de l’expertise de nos équipes de recherche après le label Laboratoire d’Excellence que nous a décerné le gouvernement français. » a déclaré le Pr Loïc Vaillant, Président de l’université de Tours « Cet engagement sur deux ans ouvre la voie à la promotion d’innovations majeures dans notre domaine. ».
Ce projet ambitieux et innovant comprend 6 étapes qui visent en premier lieu à mettre au point la formulation optimale pour assurer l’inhalation de l’anticorps à visée pulmonaire. Ce partenariat s’appuiera sur l’expertise d’équipes multidisciplinaires au sein de l’université François-Rabelais de Tours, à savoir les équipes du Centre d’Etude des Pathologies Respiratoires (CEPR) de l’université et de l’INSERM auquel est rattaché le Dr Nathalie Heuzé-Vourc’h et, au sein de Sanofi, en France, des équipes R&D à Chilly-Mazarin/Longjumeau et Vitry-sur-Seine/Alfortville ainsi qu’aux Etats-Unis des équipes de R&D de Genzyme.
« L’alliance avec les équipes du Labex MabImprove illustre notre stratégie d’innovation ouverte. » a indiqué Isabelle Thizon-de Gaulle, Vice-Présidente, Initiatives Stratégiques & Relations Scientifiques Europe, Sanofi « Ensemble, notre approche innovante dans le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique est synonyme d’espoir pour les patients. ».
La fibrose pulmonaire idiopathique est une maladie orpheline pulmonaire chronique, progressive, diffuse et fatale. Elle est de causes inconnues. Sa prévalence est de 1,25 à 23,4 sur 100 000 personnes selon le pays en Europe, avec une survie moyenne de 3 à 5 ans après le diagnostic. Le mauvais pronostic et le manque de traitement réellement efficace justifie le développement d’un nouveau bio-médicament.
L’inhalation d’anticorps offre la perspective d’une plus grande efficacité et d’une réduction des effets secondaires observés lors de l’administration par voie systémique.
Source : Université François Rabelais de Tours / Sanofi