Bilan positif pour l’Agence nationale de la recherche (ANR)
Valérie Pécresse a présenté aux côtés de Jaqueline Lecourtier, le 18 novembre, le bilan de l’Agence nationale de la recherche sur la période 2005-2008 et ses perspectives pour les deux ans à venir. Saluant un bilan positif, la ministre a souhaité que l’ANR puisse continuer à s’adapter, en encourageant plus fortement la recherche partenariale.
L’Agence nationale de la recherche est une agence de financement de projets de recherche. Elle sélectionne des projets scientifiques et en garantit le financement. En s’adressant aux établissements publics de recherche et aux entreprises, elle a une double mission : faire avancer la recherche et favoriser les interactions entre laboratoires publics et laboratoires d’entreprise en développant les partenariats.
Le bilan entre 2005 et 2008
Depuis 2005, le taux de sélection des projets retenus par l’agence se maintient à 22 %, malgré l’augmentation du nombre de dossiers déposés. Son soutien financier concerne d’abord la recherche universitaire, destinataire d’un quart des financements sur la période 2005-2008. Label d’excellence, elle participe aussi à l’insertion professionnelle des jeunes chercheurs, avec un taux d’emploi en moyenne de 95 % des jeunes chercheurs financés par des projets ANR.
Les perspectives de l’Agence nationale de la recherche
Pour faire face aux évolutions de la recherche, l’agence a engagé une simplification des procédures pour les équipes de scientifiques. Aujourd’hui, les laboratoires ne sont tenus à rendre qu’un seul rapport annuel et, dès 2010, les nouveaux bénéficiaires disposeront de leurs financements en début d’année. Le complément de financement versé à l’établissement qui accueille l’unité de recherche sera porté dès 2010 à 20 %. Il vise à compenser les dépenses communes : électricité, utilisation des infrastructures et des équipements.
Dans les deux ans à venir, des partenariats internationaux seront renforcés dans certains domaines stratégiques, notamment avec le Royaume-Uni pour la biologie systémique, le Japon pour la robotique, l’Allemagne pour les technologies de l’hydrogène. De nouveaux liens seront également tissés avec les pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil.
Les chiffres clés de l’Agence nationale de la recherche
Sur la période 2005-2008 : 4 500 projets ont été financés pour un montant de 2,360 milliards d’euros et ont concerné 16 000 équipes de recherche publiques et privées. En 2009, sur 5 964 projets soumis, 1 251 ont été financés par l’agence. Sur un budget de 819 millions d’euros, 643 millions ont été alloués à 58 appels à projets, dont 10 avec des partenaires internationaux. Le montant moyen pour les projets académiques passe à 430 000 euros contre 400 000 euros en 2008.
Source : ministère de la recherche