bioMérieux et Astute Medical signent un accord mondial sur le test Vidas® Nephrocheck®
bioMérieux, le groupe de diagnostic in vitro et l’américain Astute Medical, spécialisé dans le diagnostic des maladies et états médicaux à haut risque par l’identification et la validation de biomarqueurs protéiques, ont annoncé la signature d’un accord mondial semi-exclusif sur le développement d’un test d’évaluation précoce du risque d’insuffisance rénale aigüe (IRA).
Ce test innovant, connu sous le nom de test Nephrocheck®, détecte la présence de deux biomarqueurs : TIMP-2 (inhibiteur tissulaire de métalloprotéinase 2) et IGFBP-7 (protéine 7 de liaison au facteur de croissance analogue à l’insuline).
Par cet accord mondial, Astute Medical autorise bioMérieux à développer, produire et commercialiser le test Nephrocheck® sur la gamme de systèmes d’immunoessais : Vidas®, mini Vidas® et Vidas® 3.
« Le nouveau paramètre Vidas® Nephrocheck® complètera idéalement notre portefeuille de tests à forte valeur médicale. Il aidera à informer les médecins dans la prise en charge des patients gravement malades, particulièrement ceux atteints de sepsis. Le développement du test Vidas® Nephrocheck® bénéficiera de la base installée VIDAS® de 29 000 systèmes environ et de sa complémentarité avec notre large gamme de produits dédiée au diagnostic des infections bactériennes sévères, dont notamment le test Vidas® B.R.A.H.M.S PCTTM. Avec ce nouveau test, bioMérieux renforcera sa position d’acteur majeur de l’évaluation du risque et du diagnostic des patients en situation d’urgence, notamment ceux atteints d’un sepsis et présentant un haut risque de complications graves. », déclare notamment Alexandre Mérieux, Directeur Général de bioMérieux.
« L’IRA est un enjeu majeur de santé publique : c’est une maladie fréquente, coûteuse et potentiellement mortelle pour les patients hospitalisés », rappellent enfin les deux sociétés dans un communiqué. « Aujourd’hui, jusqu’à 50 % des patients gravement malades développent une IRA. Cela peut allonger la durée des séjours à l’hôpital, en particulier dans les unités de soins intensifs, et augmenter ainsi les coûts des systèmes de santé », poursuivent-elles.
Source : bioMérieux