BioSenic identifie des biomarqueurs clés pour la cGvHD et dépose un brevet auprès de l’OEB
BioSenic, la société en phase clinique spécialisée dans les maladies auto-immunes et inflammatoires graves, et la réparation cellulaire, a annoncé le dépôt d’un brevet clé dans l’utilisation de sa plateforme ATO. Le brevet, intitulé Méthode de diagnostic pour détecter les risques pathologiques de la maladie chronique du greffon contre l’hôte (cGvHD) en utilisant des biomarqueurs particuliers de cytokines ou de chimiokines, a été déposé auprès de l’Office européen des brevets (OEB). Ce brevet couvre l’utilisation d’une nouvelle méthode quantitative pour évaluer l’impact des médicaments destinés à modifier l’évolution de la forme chronique de la maladie du greffon contre l’hôte (cGvHD).
En 2021, BioSenic a conclu avec succès une étude prospective nationale multicentrique de phase II à bras unique et ouvert, dans 5 centres hospitaliers universitaires en France. Dans cette étude, BioSenic a traité 21 patients atteints de cGvHD avec une formulation intraveineuse de trioxyde d’arsenic (ATO), connue sous le nom d’Arscimed. BioSenic a publié des résultats positifs de sécurité et d’efficacité dans la revue internationale à comité de lecture Transplantation and Cellular Therapy. L’analyse ultérieure des serums des patients fournit maintenant des données clés sur la transition des concentrations de cytokines/chimiokines d’un éventail initial de valeurs anormales à un niveau normalisé, associé à une réduction de l’activité de la maladie. Les données de l’étude post-hoc sont maintenant disponibles. Ces biomarqueurs permettront potentiellement d’estimer à des stades précoces le risque de développement de la maladie grâce aux taux mesurés de cytokines sélectionnées, et également d’évaluer la réponse thérapeutique aux traitements standards actuels ou à tout nouveau traitement.
« Le nouveau brevet déposé par BioSenic permettra à la société d’accélérer le développement et l’approbation de ses nouveaux agents thérapeutiques pour la cGvHD. Ce brevet couvre des outils de recherche quantitative qui sont nécessaires pour évaluer les réponses à court terme aux traitements et pour prédire les bénéfices cliniques à long terme », a déclaré le professeur François Rieger, PhD, président-directeur général de BioSenic. « Les organismes de réglementation seront beaucoup plus réceptifs aux autorisations de mise sur le marché pour le traitement de tout composé pharmacologique actif si des moyens quantitatifs de surveillance évaluant l’activité et le stade de la maladie sont applicables. Ce brevet vient s’ajouter à notre vaste portefeuille de brevets couvrant nos deux plates-formes thérapeutiques. Il sera également très utile pour notre essai clinique de phase 3 utilisant une formulation orale de l’ATO, qui devrait commencer cette année. L’utilisation de cette nouvelle méthode quantitative divulguée pour l’évaluation de l’activité de la maladie sera un avantage important pour établir fermement la validité de tout nouveau traitement. »
La technologie de BioSenic couverte par le brevet s’applique à une méthode et à un kit permettant de diagnostiquer et de surveiller la cGvHD chez un individu ayant subi une transplantation de cellules souches hématopoïétiques allogéniques. Le brevet décrit les biomarqueurs à utiliser pour déterminer si l’état d’un patient s’aggrave ou s’améliore à la suite de traitements, standards ou nouveaux, de la cGvHD. Cet ensemble d’évaluations quantitatives consiste à déterminer la cinétique de taux de cytokines sélectionnées et judicieuses dans l’échantillon de sang d’un individu. Ces évaluations quantitatives de la cGvHD peuvent guider les décisions cliniques et aider à analyser les résultats des critères d’évaluation dans les essais cliniques. Ce kit industriel de biomarqueurs pourrait générer un chiffre d’affaires de 30 à 40 millions d’euros, étant donné que plus de 15 000 patients atteints de cGvHD sont traités chaque année.
Source et visuel : BioSenic