Boehringer Ingelheim pose à Lyon la 1ère pierre du futur centre de production de vaccins vétérinaires
En présence du Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, Boehringer Ingelheim a officiellement lancé les travaux d’un des plus importants sites de production biotechnologique de vaccins vétérinaires en Europe. Implanté à Jonage, près de Lyon, ce complexe de haute technologie sera opérationnel en 2022. Un enjeu stratégique pour un investissement record de 200 millions d’euros.
Pionnière en santé publique vétérinaire, la France va conforter son expertise avec la création par Boehringer Ingelheim d’un des plus importants sites de production biotechnologique de vaccins vétérinaires en Europe. Ce complexe, dont la première pierre a été symboliquement posée vendredi 20 septembre par le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, en présence du Président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld, du Maire de Lyon, Gérard Collomb, et du Premier Vice-Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Étienne Blanc, sera construit sur la commune de Jonage, dans l’Est de l’agglomération lyonnaise.
Cet investissement de plus de 200 millions d’euros répond à un enjeu stratégique. Il permettra d’augmenter significativement les capacités de production d’antigènes et de vaccins contre des maladies hautement contagieuses, et de lutter ainsi contre des épidémies animales aux conséquences sanitaires et économiques souvent dramatiques, telle que la fièvre aphteuse ou la fièvre catarrhale ovine.
« La situation sanitaire hautement favorable de la France est largement reconnue à l’international, tout comme son haut niveau d’expertise dans le domaine vétérinaire. Mais dans un contexte de mondialisation des échanges et de réchauffement climatique, la vigilance s’impose, qu’il s’agisse de fièvre aphteuse, de peste porcine africaine, ou encore d’influenza aviaire. Le renforcement de nos capacités de production de vaccins revêt à ce titre un enjeu stratégique majeur à l’échelle nationale, européenne et mondiale », a déclaré le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, lors de son intervention.
Mis en service au premier semestre 2022, ce bâtiment hautement sécurisé de 15 000 mètres carrés sur cinq niveaux abritera notamment 35 cuves de culture cellulaire et virale, un atelier de purification, une station de décontamination, ainsi que des réserves stratégiques de principe actif. Ces banques d’antigènes permettront de répondre de manière rapide et efficace aux commandes des gouvernements en cas d’apparition d’épizootie de fièvre aphteuse ou de fièvre catarrhale. A la clé, sur le site, la création de plus d’une centaine d’emplois qualifiés.
« A l’avenir, nous pourrons fournir, depuis Lyon, en quelques jours des millions de doses disponibles pour la vaccination en « anneau » autour des foyers épidémiques, pour stopper la progression de la maladie. Un enjeu majeur compte tenu de l’impact des épidémies dans la population animale », explique Erick Lelouche, président de Boehringer Ingelheim Santé Animale France.
La santé publique vétérinaire (VPH) figure parmi les axes de développement prioritaires de Boehringer Ingelheim, qui occupe aujourd’hui une position de leader sur ce marché, notamment sur la fièvre aphteuse, la rage ou encore la fièvre catarrhale. Le groupe bénéficie d’un savoir-faire historique dans ce domaine, qui remonte aux origines mêmes de Merial, intégré au groupe depuis 2017. Depuis plus de 70 ans, Boehringer Ingelheim est ainsi un partenaire reconnu des gouvernements, des autorités de santé publique et des ONG.
Avec cet investissement, la Métropole de Lyon va aussi renforcer sa position dominante au cœur de la « vaccine valley » européenne. Pôle de référence au niveau mondial des sciences de la vie, la région lyonnaise est devenue le centre névralgique de Boehringer Ingelheim en France. Le groupe emploie déjà plus de 1 500 personnes sur cinq sites, dont Lyon Porte-des-Alpes, à Saint-Priest, qui assurera le processus de formulation et répartition, et Lentilly qui sera en charge du conditionnement et de l’expédition des vaccins produits à Jonage.
Source et visuel : Boehringer Ingelheim