Boehringer Ingelheim : un nouvel investissement de 100 M€ sur son futur centre de production de vaccins vétérinaires à Lyon-Jonage
Boehringer Ingelheim a présenté vendredi 8 octobre un investissement supplémentaire de 100 millions d’euros dans sa future usine biotechnologique de vaccins vétérinaires de Jonage (Métropole de Lyon). Cette annonce a été officialisée à l’occasion de la visite d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, sur le chantier du site industriel de l’Est lyonnais.
« Cet investissement stratégique contribue à renforcer en France notre expertise mondiale sur les maladies infectieuses animales. Il participe ainsi à la préparation aux prochaines épizooties, qui est au cœur de notre vision pour la santé animale et qui protège aussi significativement la santé humaine », a indiqué Erick Lelouche, président de Boehringer Ingelheim en France.
En juillet 2018, lors du Conseil Stratégique des Industries de Santé, Boehringer Ingelheim avait annoncé un investissement initial de 200 millions d’euros pour implanter ce futur centre de production stratégique en santé publique vétérinaire. Trois ans plus tard, le groupe porte cet investissement à plus de 300 millions d’euros au cœur de l’écosystème lyonnais des vaccins et des sciences de la vie.
« L’annonce de Boehringer Ingelheim d’investir 100 millions d’euros supplémentaires dans le site de Jonage est une excellente nouvelle. Outre la création d’une centaine d’emplois qualifiés, cet investissement permettra de renforcer les capacités françaises de bioproduction et de réponse aux maladies infectieuses en santé animale. Cela s’inscrit parfaitement dans les priorités du gouvernement en matière d’industrie de santé » a déclaréAgnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie.
Le chantier de Jonage, l’un des plus importants en cours en matière de bioproduction en France, augmentera significativement les capacités de production de vaccins contre certaines maladies animales hautement contagieuses comme la fièvre aphteuse et la fièvre catarrhale ovine, ainsi que la capacité de stockage de banques d’antigènes. L’investissement additionnel annoncé lors de la visite de la ministre déléguée chargée de l’Industrie vise à adapter les futures lignes de production à d’autres maladies, notamment pour des vaccins porcins et aviaires. Il intègre aussi la construction d’un centre de ressources administratives et réglementaires.
« Avec ce nouvel investissement significatif, nous pourrons anticiper encore plus efficacement les futures épidémies, en développant notamment des techniques combinant intelligence humaine et intelligence artificielle. Il sera possible d’analyser les évolutions des risques sanitaires en s’appuyant sur un réseau mondial de surveillance des maladies émergentes. Un savoir-faire dont la pandémie actuelle a souligné toute la dimension stratégique », a précisé Erick Lelouche.
Cette nouvelle usine complètera l’ambitieux dispositif de production européen de Boehringer Ingelheim, qui a fait le choix de produire sur le continent la majorité de ses traitements. La France représente ainsi le premier pays producteur des traitements vétérinaires du groupe, avec des vaccins exportés dans plus de 100 pays.
Avec plus de 500 millions d’euros investis en France au cours des 5 dernières années, Boehringer Ingelheim concrétise son engagement durable dans l’Hexagone et dans l’écosystème Lyonnais. Présent à la fois en R&D et au plan industriel, le groupe entend faire de l’agglomération Lyonnaise le futur hub européen pour ses vaccins vétérinaires. Dans cette perspective, il est à l’initiative ou participe activement à divers partenariats scientifiques locaux tels que le Hub VPH (Veterinary Public Health, premier hub international en santé publique vétérinaire) ou l’Institut de Recherche Technologique Bioaster.
L’usine de Lyon-Jonage, dont l’achèvement des travaux et le début de production sont prévus début 2023, générera une centaine d’emplois hautement qualifiés.
Source : Boehringer Ingelheim