Bristol-Myers Squibb : données positives de deux études évaluant l’association nivolumab et ipilimumab dans le mélanome avancé
Bristol-Myers Squibb a annoncé hier les résultats de deux études évaluant l’association de nivolumab et de l’ipilimumab dans le mélanome avancé. Les données ont été présentées lors du 52e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO).
Dans l’étude CheckMate -067 de phase III, avec un suivi minimum de 18 mois, l’association nivolumab + ipilimumab a montré une réduction de 58% du risque de progression de la maladie par rapport à ipilimumab en monothérapie (HR = 0,42 [99,5 % CI: 0,31 à 0,57; p <0,0001]), tandis que nivolumab en monothérapie a montré une réduction du risque de 45% par rapport à ipilimumab seul (HR = 0,55 [99,5% CI: 0,43 à 0,76; p <0,0001]). Des réponses durables ont également été observées avec l’association dans un sous-groupe de patients ayant arrêté les traitements pour cause d’événements indésirables (EI, n = 35) liés au traitement, et sur la base d’une analyse post-hoc issue de l’étude de phase II CheckMate -069, celles-ci semblaient cohérentes avec la population générale de patients randomisés (n = 95). Au sein de ce sous-groupe de patients, le taux de réponse objective était de 66 %, et 20 % ont obtenu une réponse complète avec un suivi minimum de deux ans. À deux ans, la durée de réponse médiane n’était pas atteinte et 74 % étaient toujours répondeurs. Le profil de tolérance de l’association nivolumab et ipilimumab dans les études CheckMate -067 et CheckMate -069 était cohérent avec les études antérieures portant sur l’association, et la plupart des effets indésirables liés au traitement ont été pris en charge au moyen d’algorithmes établis.
« Les données issues de l’étude CheckMate -067 offrent de nouvelles perspectives quant à la durée à long terme de la survie sans progression observée avec l’association nivolumab et ipilimumab dans le mélanome avancé, par rapport à ipilimumab en monothérapie », a expliqué Jedd D. Wolchok, M.D., PhD, Chief, Melanoma and Immunotherapeutics Service, at Memorial Sloan Kettering Cancer Center. « En outre, dans une analyse post-hoc de l’étude CheckMate -069, nous avons observé que même chez les patients ayant arrêté le traitement avec l’association pour des raisons de toxicité, les résultats en termes d’efficacité semblaient cohérents avec ceux observés au sein de la population générale de l’étude. Ces données sont encourageantes et nous offrent d’importantes informations complémentaires au sujet de l’efficacité et de la tolérance de l’association chez ces patients ».
Les données de l’étude CheckMate -067 ont été présentées lors du 52e congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) dans le cadre d’une séance de résumé oral (Abstract n° 9505). Les données de l’étude CheckMate -069 ont été présentées lors d’une séance de posters-discussion (Abstract n° 9518).
« Dans les données des études CheckMate -067 et -069 présentées lors de l’ASCO, nous observons, avec un suivi plus long, la durabilité de la survie sans progression et de la réponse pour l’association nivolumab et ipilimumab dans le mélanome avancé. Ces résultats confortent notre stratégie de recherche visant à étudier l’association d’agents immuno-oncologiques, et nous nous engageons plus que jamais à poursuivre ces recherches et à évaluer des façons d’améliorer la survie à long terme et les résultats des patients dans les cancers avancés », a commenté Vicki Goodman, M.D., Development Lead, Melanoma and Genitourinary Cancers, Bristol-Myers Squibb.
Source : Bristol-Myers Squibb