Cancer de l’ovaire : Avastin® de Roche améliore la survie
Roche vient de présenter au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), les résultats d’une étude de phase III qui montre qu’un protocole thérapeutique à base d’Avastin a aidé des femmes souffrant de cancer de l’ovaire avancé à vivre plus longtemps sans que leur maladie ne s’aggrave.
Roche a communiqué aujourd’hui les résultats d’une étude de phase III sur Avastin (bévacizumab) montrant que des femmes souffrant de cancer de l’ovaire avancé non précédemment traité ayant d’abord reçu Avastin en association à une chimiothérapie, puis Avastin seul immédiatement après, ont présenté une amélioration de 39 pour cent de la probabilité de vivre plus longtemps sans aggravation de la maladie (survie sans progression ou PFS) par rapport aux femmes ayant uniquement reçu une chimiothérapie.
Une évaluation de l’innocuité n’a pas révélé d’événements indésirables autres que ceux déjà observés lors des études pivots sur Avastin. L’étude dite GOG 0218 était conduite par un réseau de chercheurs sous l’égide du Gynecologic Oncology Group (GOG).
“Le cancer de l’ovaire, grevé d’une morbidité et d’une mortalité élevées, est une maladie qui reste difficile à traiter, peu de progrès ayant été enregistrés dans ce domaine au cours de la dernière décennie,” a déclaré le Dr Burger. Aussi ces résultats représentent-ils une avancée importante pour les femmes en quête de nouvelles options thérapeutiques.”
L’étude GOG 0218 a montré que, chez les femmes avec cancer de l’ovaire avancé ayant reçu après chirurgie Avastin associé à une chimiothérapie (paclitaxel et carboplatine) en première ligne, puis Avastin seul immédiatement après, pendant une durée totale de 15 mois au maximum, la PFS médiane a été de 14,1 mois contre 10,3 mois chez les femmes sous chimiothérapie seule (hazard ratio = 0,72, p=<0,0001, soit une réduction de 28 pour cent du risque de progression du cancer ou de décès, correspondant à une amélioration de 39 pour cent de la probabilité de vivre plus longtemps sans aggravation de la maladie).
L’étude a également porté sur l’administration d’Avastin associé à une chimiothérapie, mais sans poursuite du traitement par Avastin seul. Les femmes ayant reçu ce traitement abrégé n’ont pas présenté d’augmentation statistiquement significative de la PFS par rapport à celles sous chimiothérapie seule.
“Nous sommes encouragés par ces résultats, d’autant plus que les progrès accomplis au cours des dix dernières années dans le traitement de cette pathologie ont été peu nombreux. Le traitement combiné par Avastin et une chimiothérapie, suivi sans interruption par l’administration d’Avastin en monothérapie, a aidé des femmes souffrant de cancer de l’ovaire avancé à vivre plus longtemps sans que leur maladie ne s’aggrave, a déclaré Hal Barron, M.D., responsable de Global Development et Chief Medical Officer chez Roche. Nous allons discuter de ces résultats et des étapes à venir avec les autorités réglementaires US et internationales.”
A propos d’Avastin
Approuvé à l’origine, en 2004, contre le cancer colo-rectal évolué aux Etats-Unis, Avastin est devenu le premier agent antiangiogénique disponible à grande échelle pour les patients souffrant de cancer au stade avancé. Avastin est approuvé aux Etats-Unis et en Europe dans le traitement des formes avancées de cancer colo-rectal, de cancer du sein, de cancer du poumon non à petites cellules et de cancer du rein; il est également disponible aux Etats-Unis et dans 23 autres pays pour le traitement du glioblastome évolué (tumeur cérébrale).
Pour plus d’informations : le communiqué de Roche