Cancer du poumon : des résultats positifs pour Giotrif® de Boehringer Ingelheim présentés à l’ASCO
Boehringer Ingelheim a présenté les résultats de survie globale d’une analyse des données combinées de deux études de phase III (LUX-Lung 3 et 6) lors du congrès de l’ASCO, qui s’est tenu du 30 mai au 3 juin à Chicago.
« L’analyse a montré que le traitement par Giotrif® en première ligne chez des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) porteurs des mutations les plus fréquentes de l’EGFR (Del 19/ translocation L858R, représentant environ 90% des mutations de l’EGFR) a permis de prolonger la survie globale comparé à une chimiothérapie », indique le laboratoire dans un communiqué. Une présentation orale lors du 50e Congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique (American Society of Clinical Oncology, ASCO), le 2 juin a détaillé ces données (résumé nº 8004). Six autres abstracts concernant afatinib ou d’autres produits de la gamme oncologie de Boehringer Ingelheim ont également été présentés lors du congrès de l’ASCO.
Dans l’analyse combinée de deux essais pivots testant Giotrif® en première ligne chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) présentant une mutation de l’EGFR, Giotrif® a permis de prolonger la survie des patients porteurs des mutations les plus fréquentes de 3 mois (24,3 à 27,3 mois), réduisant de manière significative le risque de décès de 19 %. La réduction la plus prononcée du risque de mortalité, d’un pourcentage de 41 %, a été observée chez les patients présentant le type le plus fréquent des mutations de l’EGFR (délétion de l’exon 19 du gène de l’EGFR). Les conclusions de cette analyse confirment les résultats précédemment publiés sur l’efficacité de Giotrif® versus chimiothérapie en première ligne dans cette population (survie sans progression, contrôle des symptômes liés à la maladie).
Commentant les résultats sur la survie globale, l’investigateur principal, le professeur James Chih-Hsin Yang, M.D., Ph.D., Hôpital universitaire national de Taiwan en Chine, a indiqué : « Les résultats de deux études différentes sur l’afatinib montrent pour la première fois que, même malgré un changement de traitement ultérieur , un traitement ciblé de première ligne peut prolonger la survie de patients atteints de cancer du poumon positif aux mutations de l’EGFR (délétion de l’exon 19 du gène de l’EGFR), comparé à une chimiothérapie. Les résultats s’ajoutent à la liste des bénéfices déjà mis en évidence au cours de ces études, notamment une amélioration de la réduction de la tumeur, une plus longue durée de contrôle de la maladie et une amélioration des symptômes liés à la maladie gênant la vie quotidienne, comme la toux, la douleur et l’essoufflement ».
Le professeur Klaus Dugi, Directeur Médical de Boehringer Ingelheim, a indiqué : « Le cancer du poumon n’est pas une maladie unique. Nous sommes fiers d’avoir mené des recherches avec Giotrif® dans différentes lignes de traitement du cancer du poumon, permettant à terme de multiplier les options thérapeutiques pour les patients. Les résultats de survie globale des études LUX-Lung 3 et 6 combinées, associés aux données de qualité de vie déjà disponibles, contribuent de manière significative à renforcer les données cliniques justifiant l’utilisation de Giotrif® en première ligne de traitement du cancer du poumon avec mutations de l’EGFR ».
L’afatinib (Giotrif® / Gilotrif®) est indiqué dans le traitement de certains types de CBNPC avec mutations de l’EGFR. Dans l’Union européenne, au Japon, à Taiwan, au Canada et dans d’autres pays, l’afatinib est autorisé sous le nom de spécialité GIOTRIF®, et aux États-Unis sous le nom de spécialité Gilotrif®. Giotrif est indiqué dans l’Union européenne en monothérapie dans le traitement des patients adultes naïfs de TKI anti EGFR (récepteur du facteur de croissance épidermique) atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique qui présente une (des) mutation(s) activatrice(s) de l’EGFR. Le médicament fait l’objet d’un examen réglementaire dans d’autres pays. Des études de phase III dans les cancers épidermoïdes de la tête et du cou et des études dans d’autres types de tumeurs sont en cours.
Source : Boehringer Ingelheim