Cancer du sein métastatique: les bénéfices de Halaven™ d’EISAI sur la survie globale confirmés
Une étude publiée dans The Lancet montre que la molecule Halaven™ de Eisai (Eribuline) améliore de manière significative la survie globale par rapport aux traitements actuels du cancer du sein métastatique durant la phase terminale. La mise à jour des données de phase III suggèrent un lancement imminent de Halaven en Europe.
De nouveaux résultats étayant le rôle de Halaven(TM) du laboratoire Eisai (eribulin) comme nouvelle norme de traitement potentielle chez les femmes atteintes de cancer du sein métastatique (CSM) déjà fortement prétraitées ont été publiés ce jour dans The Lancet. L’étude EMBRACE (Étude EISAI sur le cancer du sein métastatique évaluant l’Eribuline (E7389) versus le traitement de choix du médecin) a démontré que Halaven améliore significativement la survie globale en comparaison avec le traitement de choix du médecin (TCM) chez des patientes atteintes de CSM préalablement traitées avec au moins une antracycline et un taxane.[1] Le TCM est défini comme une chimiothérapie en monothérapie, une hormonothérapie ou un traitement biologique approuvé pour le traitement du cancer, ou un traitement palliatif ou encore une radiothérapie administrée selon la pratique locale.[2]
« Nous avons besoin de thérapies dont les bénéfices ont été démontrés pour la survie chez les patientes atteintes de cancer du sein métastatique déjà soumises à de multiples traitements » a commenté le docteur Javier Cortes, investigateur de l’étude EMBRACE et médecin spécialiste auprès du département d’oncologie de l’hôpital universitaire Vall d’Hebron de Barcelone en Espagne. « Dans l’étude EMBRACE, nous observons un bénéfice évident sur la survie globale chez ces patientes lorsqu’elles sont traitées avec Halaven. Ceci représente un pas en avant remarquable dans ce type de traitement pour lequel, jusqu’à ce jour, la survie globale a été considérée comme un critère d’évaluation difficile d’atteindre. »
EMBRACE a atteint son critère d’évaluation primaire, démontrant une augmentation statistiquement significative sur la survie globale dans la population en intention de traitement (ITT) pour Halaven comparé au TCM de 2,5 mois (médiane 13,1 et 10,6 mois respectivement ; p=0,041 ; rapport de hasards [HR] 0,81).
EMBRACE a montré que Halaven présente un profil d’effets secondaires acceptable avec comme évènements indésirables les plus communs, dans les deux bras de traitement, la fatigue (53,7 % avec Halaven, 39,7 % pour le TCM) et la neutropénie ou des valeurs anormalement basses de neutrophiles (51,7 % avec Halaven, 29,6 % pour le TCM).[1]
« La publication de EMBRACE sur The Lancet renforce ultérieurement l’importance de Halaven comme nouveau traitement potentiel pour les patientes atteintes de cancer du sein métastatique », a déclaré Uday Bose, directeur de Institutional Care, Eisai Europe, Ltd. « Ces données ouvrent la porte à une nouvelle stratégie de traitement en Europe et une stratégie dont bénéficieront les patientes qui avaient jusqu’alors des options très limitées. Nous attendons avec impatience l’éventuelle prochaine autorisation de Halaven en Europe. »
Halaven, nouvelle molécule de chimiothérapie de premier choix, est un inhibiteur de la dynamique des microtubules n’appartenant pas à la famille des taxanes, mais à la classe des agents anti-néoplasiques de type halichondrine. C’est un analogue synthétique structurellement simplifié de l’halichondrine B, un produit naturel isolé de l’éponge marine Halichondria okadai.[3],[4] Eisai a récemment reçu l’opinion positive de la part du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) pour l’emploi de Halaven en monothérapie dans le traitement de patientes atteintes de cancer du sein métastatique ayant progressé après au moins deux protocoles de chimiothérapie au stade avancé de la maladie. Les thérapies antécédentes doivent avoir inclus une anthracycline et un taxane sauf en cas de contre-indication à ces traitements. Halaven a déjà reçu l’autorisation de la FDA aux États-Unis.
[1] Cortes J, O’Shaughnessy J, Loesch D, et al. A Phase III open-lable randomized study (EMBRACE) or eribulin monotherapy versus treatment of physician’s choice in patients with metastatic breast cancer. The Lancet. 2011; 377: 1-10.
[2] Twelves C et al. Updated Survival Analysis of a Phase III Study (EMBRACE) of Eribulin Mesylate Versus Treatment of Physician’s Choice in Subjects with Locally Recurrent or Metastatic Breast Cancer Previously Treated with an Anthracycline and a Taxane. San Antonio Breast Cancer Symposium (SABCS) 2010; Poster P6-14-18.
[3] Kuznetsov G, Towle MJ, Cheng H, et al: Induction of morphological and biochemical apoptosis following prolonged mitotic blockage by halichondrin B macrocyclic ketone analog E7389. Cancer Res 2004; 64: 5760-5766
[4] Towle MJ, et al. In Vitro and In Vivo Anticancer Activities of Synthetic Macrocyclic Ketone Analogues of Halichondrin B. Cancer Res 2001; 61: 1013-1021
Source : EISAI Europe