Cellectis : de nouvelles méthodes pour améliorer la sécurité des traitements CAR T et prévenir le CRS
Cellectis, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement d’immunothérapies fondées sur des cellules CAR-T allogéniques ingénierées (UCART), a annoncé la publication d’une étude dans le Journal of Biological Chemistry, identifiant le facteur de stimulation des colonies de granulocytes-macrophages (GMCSF) sécrétées par les cellules CAR T comme facteur clé du syndrome de libération de cytokines (CRS).
La publication accélérée de ces résultats permettra d’élaborer une stratégie d’ingénierie innovante ouvrant la voie au développement de produits candidats UCART plus sûrs.
S’appuyant sur ces résultats, Cellectis a mis au point des cellules CAR T dont le facteur de stimulation des colonies de granulocytes-macrophages (GMCSF) a été désactivé grâce à la technologie d’édition du génome TALEN®. Il a été démontré que l’inactivation du GMCSF dans les cellules CAR T prévient la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires par les monocytes, sans compromettre l’activité antitumorale des cellules CAR T.
« Des taux élevés de rémission complète dans les hémopathies malignes ont été observés grâce aux thérapies CAR T, mais ces traitements issus du vivant peuvent avoir des effets secondaires inflammatoires mettant en danger la vie des patients, notamment le CRS et la neurotoxicité, auxquels il faut remédier, » a déclaré Mohit Sachdeva, Ph.D. Chef de projet Innovation chez Cellectis. « Notre stratégie d’ingénierie prévient ces effets secondaires toxiques et offre des cellules UCART plus sûres et tout aussi puissantes, afin d’améliorer la qualité de vie des patients durant le traitement. »
« Aujourd’hui, le tocilizumab et les glucocorticoïdes sont considérés comme le traitement de référence pour circonscrire le syndrome de libération de cytokines (CRS) », a ajouté Julien Valton, Ph.D., chef d’équipe innovation chez Cellectis. « Cependant, le traitement des patients s’en trouve alourdi, prolongé et s’accompagne d’une augmentation des coûts en soins intensifs. Pour surmonter ces difficultés cliniques, nous avons étudié la biogenèse du CRS et, sur la base de nos résultats, avons mis au point un produit candidat fondé sur des lymphocytes CAR T pouvant potentiellement prévenir plutôt que traiter les symptômes du CRS. Nous espérons que cette approche pourra se substituer aux traitements symptomatiques du CRS et améliorer la sécurité globale des thérapies CAR T pour les patients atteints de cancer. »
Mohit Sachdeva1, Philippe Duchateau2, Stéphane Depil2, Laurent Poirot2 and Julien Valton1
1 Cellectis, Inc., 430 East 29th Street, New York, NY 10016, USA
2 Cellectis, 8 rue de la Croix Jarry, 75013 Paris, France
Source : Cellectis