Contraception: les patchs et les anneaux pointés aussi du doigt
Dans un communiqué, le syndicat national des gynécologues obstétriciens (Syngof ) interpelle la Haute Autorité de Santé (HAS) sur les autres contraceptifs de 3ème génération tels que les patchs contraceptifs et les anneaux, « tout aussi à risque » selon lui.
Le Syngof s’interroge ainsi sur l’absence de recommandations de la HAS concernant les patchs contraceptifs et les anneaux également très utilisés. Comme le souligne Elisabeth Paganelli,Gynécologue à Tours et Secrétaire Générale du Syngof : « ces derniers peuvent présenter des mêmes risques que les pilules de 3e ou de 4 génération mais la HAS ne communique pas sur le sujet ».
Elisabeth Paganelli demande donc aux autorités sanitaires de « mettre à jour les recommandations faites en 2004 par la HAS, qui prennent en compte l’ensemble des moyens contraceptifs » afin de permettre aux gynécologues de privilégier ceux présentant le moins de risques.
Enfin, le Syngof encourage les mutuelles à ne plus vanter les remboursements forfaitaires pour ces contraceptifs sans référence médicale.
Source : Syngof