Déploiement du dossier communicant en cancérologie (DCC) : 7 régions « pilotes » retenues
Premier service à valeur ajoutée du DMP, le DCC a vocation à se déployer de façon progressive autour du diagnostic et du traitement initial des cancers, en parallèle de la montée en charge des usages du DMP. Dans le cadre du partenariat signé en décembre 2009 entre l’ASIP Santé et l’INCa, et du programme de travail commun qui en découle, sept régions ont été retenues pour la « phase pilote de mise en œuvre de ce service.
Les sept régions retenues (Alsace, Aquitaine, Lorraine, Midi-Pyrénées, Pays-de-la-Loire, Picardie et Rhône-Alpes) ont reçu le cahier des charges de cette phase pilote leur permettant d’entamer dès à présent les travaux, qui devraient se dérouler sur 18 à 24 mois. Le DCC, qui permettra notamment de faciliter les réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) et d’intégrer le programme personnalisé de soins (PPS), a vocation à se déployer de façon progressive. En facilitant l’échange d’informations, le DCC établit un lien privilégié entre chaque professionnel de santé choisi par le patient, qu’il relève de la médecine de ville comme de l’hôpital.
Le programme de travail DCC/DMP de l’ASIP Santé et de l’INCa inclut la mise en œuvre d’une « phase pilote de mise en œuvre du service DCC/DMP », couvrant deux objectifs :
• Vérifier et finaliser le fonctionnement organisationnel et technique de ce service, en capitalisant notamment sur les travaux et acquis des Réseaux Régionaux de Cancérologie (RCC).
• Appuyer le démarrage du DMP auprès des professionnels de santé et des patients, grâce à l’apport de ce service aux usages de la cancérologie à l’hôpital et en ville.
En novembre dernier, les régions souhaitant participer à cette phase pilote de mise en œuvre du service DCC ont été invitées à présenter leur candidature auprès de l’ASIP Santé et de l’INCa. Les candidatures devaient obligatoirement être constituées, pour chaque région, autour du RRC et de la maîtrise d’ouvrage régionale des systèmes d’information, avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Source : INCa