Des mesures de précaution contre les radiofréquences
Roselyne Bachelot, Nathalie Kosciusko-Morizet et Chantal Jouanno, ont installé, le 16 octobre, le comité de suivi de la table ronde « Radiofréquences, santé, environnement », mise en place en avril dernier. Lors de la présentation des conclusions du rapport de l’Afsset – rendu la veille -, l’Agence a préconisé des mesures de précaution contre les radiofréquences.
Lors de cette première réunion, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) a présenté les conclusions du rapport sur les radiofréquences. L’Afsset a proposé de réduire l’exposition aux radiofréquences. L’espace public comme l’espace privé contient de nombreuses sources d’ondes radio : antennes-relais, téléphones portables, téléphones sans fil, Wi-Fi et autres micro-ondes…
L’application du principe de précaution est de mise, bien que L’Afsset précise qu’il n’y a pas de « preuves formelles sur la nocivité des ondes électromagnétiques. » En effet, les études biologiques, cliniques et épidémiologiques ne montrent pas de risques avérés. Pourtant, ceux-ci ne peuvent pas être exclus. D’où la vigilance de l’Agence qui demande de se prémunir d’une exposition trop forte et trop fréquente aux ondes radios.
Les pouvoirs publics s’orientent vers l’interdiction des portables au sein des écoles maternelles, primaires et les collèges afin de protéger les enfants. Les sénateurs se sont prononcés en première lecture sur cette mesure figurant dans le projet de loi Grenelle 2.
Des expérimentations menées dans les communes
Concernant les antennes-relais, les travaux de l’Afsset montrent que l’exposition de populations riveraines aux antennes-relais de téléphonie mobile « ne provoque pas de risques sanitaires identifiés ». Toutefois, le Gouvernement considère comme important de prendre en compte le cas des personnes souffrant d’hypersensibilité aux ondes. Il préconise la mise en place d’un protocole de prise en charge médicale dans les prochains mois, transmis aux professionnels de santé.
Le Gouvernement souhaite également que soit expérimenté l’impact d’un abaissement des champs électromagnétiques émis par les antennes sans que cela ne porte à conséquence sur la couverture et la qualité des services. Cette expérimentation menée dans 10 à 20 communes permettra de déterminer des valeurs modèles.
Source : ministère