Dossier Grippe A(H1N1)

Alors que les autorités de réglementation ont autorisé les vaccins contre la grippe A(H1N1) en Australie, en Chine, aux États-Unis d’Amérique, pays qui seront suivis sous peu par le Japon et plusieurs pays d’Europe, l’OMS fait un point sur la capacité de production, la mise à disposition et l’innocuité des vaccins.

François Fillon a confirmé ce jeudi que la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) débutera bien mi-octobre. La France devrait alors disposer le 9 octobre de 1 à 1,2 millions de doses soit «un peu moins que prévu». Le Premier ministre a par ailleurs appelé l’ensemble des personnels de santé à se faire vacciner.

Selon les estimations du réseau Sentinelles de l’Inserm rendues publiques hier, avec 265 000 consultations en médecine générale en 2 semaines, l’arrivée de l’épidémie en France métropolitaine est confirmée. Selon l’Institut de veille sanitaire le virus H1N1 représente « la quasi totalité des virus grippaux circulants détectés cette semaine ».

Le Conseil national de l’Ordre des médecins demande aux médecins de se faire vacciner contre la grippe A(H1N1), d’inciter leurs patients à se faire vacciner, et les encourage vivement à être vaccinateurs. « La participation des médecins aux actions de santé publique est un devoir déontologique » rappelle le CNOM dans un communiqué.

Selon Roselyne Bachelot, qui était l’invitée du Grand Jury RTL ce dimanche, « les premières autorisations de mise sur le marché (AMM) pourraient avoir lieu début octobre ». Néanmoins la ministre de la santé a évoqué des incertitudes sur les capacités de production des vaccins et sur le nombre de doses disponibles dès le lancement de la campagne.

Neuf pays dont la France, les États-Unis, l’Australie, le Brésil, l’Italie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni vont mettre 10% de leurs stocks de vaccins contre la grippe H1N1 à la disposition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), afin d’aider les pays en développement contre la pandémie.