Faux médicaments : Lilly part en campagne sur YouTube
Le laboratoire Lilly vient de lancer une campagne d’information grand-public avec un film qui lève le voile sur les coulisses du marché des faux médicaments. Ce film, qui reprend les codes du documentaire, est exclusivement diffusé sur Internet, notamment via YouTube, « car c’est sur le Net que pullulent ces sites illégaux, aux allures de véritables pharmacies virtuelles, qui proposent des médicaments à des prix défiants toute concurrence », rappelle le laboratoire.
« L’achat de médicaments sur Internet peut représenter un véritable danger pour votre santé si celui-ci est contrefait (soit 1 médicament sur 2 vendu sur Internet) », prévient le laboratoire. Le film diffusé sur Internet met en scène un jeune chef d’entreprise, presque sympathique, qui semble avoir trouvé le bon filon pour faire fortune. Puis, au fur et à mesure du déroulement du film, vous découvrez que ce chef d’entreprise, n’est rien d’autre qu’un homme sans scrupules. Il fabrique, dans son usine à l’hygiène déplorable, de faux médicaments qui sont envoyés partout dans le monde. La vitrine de ce commerce immonde : un site Internet propre, aseptisé, dans les tons blanc et vert, qui pourrait séduire les Internautes, et même les plus méfiants.
Lilly met donc en garde les internautes : « Les boites mails des internautes sont régulièrement inondées de spams incitant à l’achat de médicaments sur Internet. Les médicaments les plus vendus sur Internet sont les médicaments traitant les troubles de l’érection et les produits d’amaigrissement. Ces sites Internet créent la confusion chez les consommateurs puisqu’ils se font passer pour des médicaments autorisés ».
A titre d’exemple, entre 4500 et 15000 sites internet vendent des IPDE5 (Inhibiteurs de la phosphodiesterase de type 5), médicaments indiqués dans les troubles de l’érection. Pourtant, plus de la moitié des médicaments vendus sur Internet sont des contrefaçons.
« A ce jour, le droit français n’autorise pas la vente de médicaments sur internet. Afin de lutter contre l’expansion de la contrefaçon, l’arsenal répressif, tant douanier que du droit de la propriété intellectuelle, a été renforcé depuis 2007 puisque les peines d’emprisonnement peuvent désormais aller jusqu’à 5 ans, et les amendes infligées jusqu’à 500 000 €. Cette sanction financière est alourdie au quintuple pour les personnes morales », rappelle enfin le laboratoire.
http://www.youtube.com/lillyfranceweb
Source : Lilly