Feu vert de Bruxelles pour le rachat de Sigma-Aldrich par Merck
La Commission européenne vient d’autoriser le projet de rachat de l’américain Sigma-Aldrich par le groupe allemand Merck pour un montant de 17 milliards de dollars. Une décision subordonnée à la cession de certains actifs de Sigma-Aldrich, dont des actifs de production en Allemagne, des droits sur certaines marques et d’une partie de la force de vente.
Avec le rachat de Sigma-Aldrich, annoncé le 22 Septembre 2014, Merck entend renforcer les capacités de Merck Millipore, sa filiale spécialisée dans les fournitures et services pour la recherche, le développement et la production de produits thérapeutiques issus des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique.
Pour répondre aux préoccupations de la Commission, les deux sociétés se sont notamment engagées à céder des actifs de production de Sigma à Seelze (Allemagne), où sont fabriqués la plupart des solvants et des produits inorganiques vendus par Sigma en Europe; à céder à l’échelon mondial de marques et de marques commerciales telles que Fluka, Riedel-de-Haen et Hydranal; à octroyer une licence temporaire sur la marque Sigma-Aldrich pour la fourniture de solvants et de produits inorganiques dans l’Espace économique européen (EEE); et de transférer d’informations sur les clients et une solution pour assurer un canal temporaire au marché.
Sigma-Aldrich, qui est établie aux États-Unis, est une entreprise spécialisée dans le développement, la production et la vente d’outils et de services liés aux sciences du vivant ainsi que de produits chimiques, de réactifs analytiques et de produits de laboratoire. Sigma-Aldrich est présente dans 37 pays de par le monde, elle génère un chiffre d’affaires annuel de plus de 2 milliards € et emploie 9 000 personnes environ.