Focus métier : ostéopathe, quel régime choisir ?
Spécialisé dans la manipulation des articulations osseuses et des muscles, le métier d’ostéopathe peut se pratiquer aussi bien en tant que salarié que professionnel de santé en libéral, ou bien encore sous le statut d’auto-entrepreneur.
Que vous soyez un médecin ostéopathe, un kiné spécialisé en ostéopathie, ou bien encore une sage-femme ou une infirmière reconvertie en ostéopathe, vous devez, avant d’exercer, avoir suivi une formation minimum de 2660 heures dans un établissement agréé et être titulaire du diplôme d’ostéopathe (comme l’explique la la fiche pratique osthéopathe).
Que vous choisissiez le statut de salarié, de travailleur libéral ou bien d’auto-entrepreneur, vous devez en premier lieu vous inscrire aux ARS ; elles vous donneront alors votre numéro ADELI. Attention : cette étape est indispensable et régie par la loi !
Vous pouvez à présent débuter votre carrière d’ostéopathe. Reste à savoir quel statut choisir.
Si vous exercez en tant que salarié, outre les premières démarches citées précédemment, vous serez sous le code des salariés au même titre que les autres salariés de l’entreprise ou de l’établissement de santé qui vous emploie.
Si vous exercez (à temps plein ou à temps partiel) le métier d’ostéopathe à votre compte, vous devez choisir entre le statut libéral ou celui d’auto-entrepreneur. Les avantages et les taux de cotisations varient en fonction de votre chiffre d’affaires. Le plus sage reste de débuter comme ostéopathe auto-entrepreneur. Car si vous pouvez facilement passer du statut d’auto-entrepreneur à celui de profession libérale, l’inverse est impossible !
Pour mémoire, le plafond de revenus était limité en 2013 à 32600 euros pour un auto entrepreneur. Vous trouverez un récapitulatif et les points clés du régime d’ostéopathe auto-entrepreneur sur le site de l’APCE.
Il ne vous restera alors qu’à vous inscrire centre de formalité des entreprises CFE de votre région et à trouver vos locaux… ainsi que votre patientèle.